Vie et mort de la République d'Extrême-Orient (1920-1922)
Contexte
Tout l’été, Asialyst se penche sur l’histoire de quelques États d’Asie éphémères ou disparus. L’occasion de revenir sur les événements qui ont façonné les frontières du continent que l’on connaît aujourd’hui.
Si les juristes s’écharpent encore sur les contours de ce qu’est un État, ses trois critères constitutifs ont été consacrés par la Convention de Montevideo (1933) : un territoire déterminé, une population permanente, et un gouvernement exerçant une autorité effective (en fait, sa souveraineté) sur ce territoire et cette population. Si la reconnaissance diplomatique est majoritairement rejetée comme condition nécessaire à l’existence d’un État, ce dernier doit néanmoins être apte à « entrer en relation avec d’autres États », d’après cette même convention.
Les États sélectionnés pour ce dossier répondent donc à ces quatre critères – quand bien même la capacité à « entrer en relation avec d’autres États » s’avère difficilement appréciable pour les plus éphémères d’entre eux.

Un contexte agité
Particularité de l’Extrême-Orient russe
Création et unification territoriale de la REO
Échec de l’ingérence nippone
Retour dans le giron russe
Pour aller plus loin
Jean-Claude Rolinat, Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours, Paris : Dualpha, 2005, 506 p.
Dalnevostochnaia Respublika (République d’Extrême-Orient), A short outline of the history of the Far Eastern Republic, Washington, D.C. : The Special delegation of the Far Eastern Republic to the United States of America, 1922, 80 p.
Harold Scott Quigley, « The Far Eastern Republic : A Product of Intervention », dans The American Journal of International Law, 18-1, 1924, pp. 82-92.
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