

Votre média sur l'Asie
Retour au monde d'avant après la vaccination ? Pas vraiment, si l'on suit la démonstration solidement argumentée d'Hubert Testard dans son livre paru le 18 mars dernier aux éditions de l'Aube. La crise sanitaire a provoqué une série de chocs à plusieurs niveaux, numérique, commercial, financier, social ou climatique. Il nous faudra vivre avec pendant au moins une décennie. Des tendances préexistantes ont été accélérées, mais pas seulement. La mondialisation est en train de se transformer. Le basculement du monde la fait pencher davantage encore vers l'Asie, plus efficace pour sortir de la pandémie. Pragmatique, l'ouvrage appelle à ne pas tomber dans la confrontation systématique entre l'Occident et la Chine. Pour le bien du climat et de la solidarité mondiale en matière de santé. Entretien.
Une piste sérieuse est en train d'émerger sur l'origine du Covid-19. Le coronavirus pourrait bien provenir de chauve-souris ayant contaminé des ouvriers dans une mine du Yunnan au sud-ouest de la Chine en 2012. Des échantillons du virus auraient été prélevés par l'Institut de virologie de Wuhan, relançant l'hypothèse de la fuite accidentelle à l'origine de la pandémie. Dans le même temps, les appels se font de plus en plus pressants à travers le monde en direction de la Chine, sommée de toutes parts de faire enfin la lumière sur une pandémie qui a tué plus de 2,6 millions de personnes jusqu'à présent.
Les vaccins chinois contre le Covid-19 commencent à être diffusés en Europe. La Hongrie a approuvé le Sinopharm 1 fin janvier, et prévoit de vacciner le quart de sa population. Un nouveau défi de Victor Orban aux institutions européennes, qui se déclarent prêtes à examiner les mérites des vaccins chinois et russes. Bruxelles vient de commencer à le faire pour le Sputnik 5. Quels sont les entreprises derrière les vaccins chinois ? Quelles sont leurs caractéristiques et leur efficacité ? La France peut-elle exclure de les utiliser si elle n'a pas suffisamment de vaccins occidentaux ?
Deux semaines après la fin de la mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Wuhan visant à rechercher l'origine de la pandémie de Covid-19, la pression monte sur la Chine. Pékin est sommé d'en dire davantage et de partager ses informations avec le monde. En parallèle, les langues commencent à se délier et parlent désormais de la possibilité d'une contamination beaucoup plus large que ce qui était dit jusqu'à présent dans la métropole chinoise dès décembre 2019.