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Depuis l'annonce officielle du début de la pandémie de coronavirus à la mi-janvier, l'économie chinoise en a pris un coup. Et l'expression n'a jamais été aussi appropriée : quand elle tousse, l'ensemble de la chaîne de production et d'approvisionnement mondiale se grippe.
En Chine, la politique se joue en bandes. Celle de Mongolie-Intérieure est responsable de la chute d'une des plus importantes banques locales : la Baoshong ou banque commerciale de Baotou. Théâtre de la "lutte anti-corruption" de Xi Jinping, l'affaire n'est pas seulement liée à la clique de l'ancien président Jiang Zemin, le véritable objet de la purge nationale. Ses ramifications remontent à Wang Qishan, le bras droit du président.
Depuis mars dernier, Xi Jinping s'est donné un "mandat à vie" à la tête de la Chine. Malgré tout, il devra préparer la relève. Pour savoir comment, il faut partir dans les provinces chinoises où progresse la septième génération de dirigeants.
Pour réduire le risque financier, Pékin veut diminuer le poids du "shadow banking", ce système bancaire parallèle où les crédits sont accordés par des acteurs non bancaires. Après plusieurs faillites très médiatisées, le crédit entre particuliers est dans l'œil du cyclone.
Le remplacement à venir du gouverneur de la Banque Centrale, enjeu crucial pour la stabilité économique du pays, est lui aussi soumis aux luttes politiques.
Comptes opaques, prêts trop politiques… Le besoin croissant en fonds propres des banques publiques en Inde pèse sur la croissance.
Plutôt que de financer le commerce ou l’industrie, les banques prêtent à l’Etat en déficit et favorisent les riches emprunteurs.