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rès de 10 000 personnes se sont rassemblées à Bangkok ce week-end pour réclamer une réforme de la vie politique et, fait inédit, de la monarchie.
Ce mercredi 1er juillet pour le 23ème anniversaire de sa rétrocession à la Chine, Hong Kong entrait dans une nouvelle ère avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale. Le régime communiste chinois ne pouvait pas tolérer plus longtemps les manifestations pro-démocratie sur une partie de son territoire, même minuscule, au plus fort de l’affrontement avec les États-Unis.
L'explosive loi anti-sédition a été remise à l'ordre du jour par Pékin en pleine lutte contre le coronavirus. Ce texte avait déjà provoqué les premières grandes manifestations massives en 2003 à Hong Kong à la suite du SRAS. Elle permet la répression de toute opposition au pouvoir chinois et signe la fin des libertés civiles liées au principe "un pays, deux systèmes". Les manifestations vont-elles reprendre avec la même intensité qu'en 2019 ?
Quatre ans après le suicide de Rohith Vemula, doctorant en sociologie et icône du combat contre le système des castes en Inde, son nom et sa lutte continuent d'insuffler l'espoir. Entretien avec Dalel Benbabaali, anthropologue et géographe.
L'état d'urgence va-t-il être instauré à Hong Kong ? Carrie Lam restera-t-elle cheffe de l'exécutif ? Les élections prévues pour 2020 au Conseil législatif, le parlement de la région administrative spéciale, seront-elles maintenues ? Les interrogations s'accumulent sur l'avenir proche de l'ancienne colonie britannique. Le dialogue de sourds entre les manifestants pro-démocratie et le gouvernement local, et à travers lui le pouvoir central à Pékin, est à son comble. Pour comprendre regardez le podcast de notre conférence sur la crise politique à Hong Kong.
Que pensent les Chinois du continent de la crise politique à Hong Kong ? La réponse la plus commune qui parvient hors de Chine va de la critique féroce contre les manifestants pro-démocratie à l'indifférence. Les prises de position publique en faveur de la mobilisation actuelle sont rares, prudence oblige dans le pays de Xi Jinping. Durant le siège de l'université polytechnique par les forces de l'ordre, le site d'information China Digital Times a publié des messages de soutien à la population hongkongaise venant de Chine populaire.
A ne pas manquer ! Le mardi 10 décembre à 18h30, Asialyst coorganise avec l'Institut des langues et civilisations orientales une conférence gratuite sur la crise politique à Hong Kong. La Conférence aura lieu à l’auditorium de l'Inalco à Paris. Entrée gratuite, inscription obligatoire.
A ne pas manquer ! Le jeudi 28 novembre à 19h, Asialyst coorganise avec le Groupe d'études géopolitique (GEG) une conférence sur l'impact de la crise à Hong Kong sur la Chine populaire, l'année de ses 70 ans. La Conférence aura lieu à l'École normale supérieure à Paris. Entrée gratuite mais inscription obligatoire.
La police de Hong Kong a annoncé ce samedi avoir arrêté trois parlementaires pro-démocratie et a demandé à quatre autres de se présenter au commissariat pour être placés en état d'arrestation. Tous sont accusés de violences lors d'échauffourées au Conseil législatif en mai dernier, au moment où la dirigeante tentait de faire adopter en urgence une loi autorisant les extraditions vers la Chine populaire. Depuis, la cheffe de l'exécutif hongkongais a retiré son texte, mais les manifestations ont continué. La confrontation avec la police s'est installée dans une violence systématique. David Bartel s'est entretenu avec un "frontliner", parmi ceux qui montent en première ligne au contact direct des forces de l'ordre.
Depuis le 9 juin dernier, Hong Kong connaît un mouvement social sans précédent contre le projet de loi d'extradition vers la Chine jugé liberticide. Cette contestation a mobilisé les diasporas hongkongaises du monde entier, y compris en France. Reportage à Paris.
Plus de 200 personnes ont patienté dans le froid ce vendredi pour pouvoir assister au procès public de Choi Soon-sil qui débutera lundi 19 décembre.
En Corée du Sud, le vote pour destituer la présidente marque le début d'une transformation sociale profonde. La jeunesse rejette l'ordre confucéen.
Les tracteurs et autres engins agricoles des paysans sud-coréens en colère sont arrivés aux portes de Séoul ce vendredi en Corée du Sud.
Ce samedi, les manifestants devraient à nouveau demander la résignation de la chef de l'Etat. Et la contestation fait les affaires des commerçants.