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Le mercredi 23 mars à 18h30, Asialyst et l'Inalco, en partenariat avec les Forums France Inde, ont coorganisé une conférence pour tirer les leçons des élections en Uttar Pradesh, laboratoire de l'hindutva en Inde, le nationalisme hindou incarné par le BJP au pouvoir, le parti du Premier ministre Narendra Modi. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Les élections qui se déroulent depuis le 10 février dernier dans l’État de l’Uttar Pradesh, au nord de l’Inde, sont loin de ne présenter qu’un intérêt local ou régional. Cet immense État qui compte plus de 200 millions d’habitants, soit autant que le Brésil, offre un concentré des batailles idéologiques les plus aiguës de la société indienne : affrontements de castes, mobilisations religieuses dans un État où la minorité musulmane représente 20 % de la population, nettement plus que la moyenne nationale de 13 %, mise en place de lois dirigées contre les minorités. Parmi les enjeux du scrutin actuel, l'ampleur de victoire plus que probable ou du recul du BJP seront autant de signes annonciateurs pour les prochaines élections générales de 2024. Entretien avec Gilles Verniers, professeur de sciences politiques à l’Ashoka University de Delhi.
À ne pas manquer ! Asialyst et l'Inalco coorganisent, en partenariat avec les Forums France Inde, le mercredi 23 mars à 18h30 une conférence pour tirer les leçons des élections en Uttar Pradesh, laboratoire de "l'hindutva" en Inde, le nationalisme hindou incarné par le BJP au pouvoir, le parti du Premier ministre Narendra Modi. Le débat sera aussi diffusé en direct sur YouTube. Inscription gratuite mais obligatoire, en présentiel ou à distance.
Une nouvelle vague de violence et d’assassinats ciblés est observée avec inquiétude, dans un contexte régional une nouvelle fois marqué par de graves tensions indo-pakistanaises.
Une tribune, deux messages, deux tons opposés. Le contraste ne pouvait être plus fort entre Imran Khan et Narendra Modi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies les 24 et 24 septembre derniers. Tout en attaquant violemment le gouvernement de New Delhi, le Premier ministre pakistanais a de nouveau appelé la communauté internationale à reconnaître le nouveau pouvoir taliban à Kaboul. Plus mesuré et tout en allusions, le chef du gouvernement indien a, lui, accusé sans le nommer le Pakistan d'exploiter la situation chaotique en Afghanistan.
À nouveau frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19, avec de récents confinements locaux, des hôpitaux débordés et trop peu de vaccins, l'Inde vit un printemps 2021 encore incertain. Deux ans après la réélection triomphale de Narendra Modi, où en est le pays ? C'était l'objet de notre visioconférence du 12 avril. Retrouvez les analyses de nos intervenants, Christophe Jaffrelot (CERI/CNRS), Isabelle Joumard (OCDE) et Jean-Luc Racine (CNRS/Asia Centre).
Le lundi 12 avril à 18h30, Asialyst et l'Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) ont coorganisé un débat en visioconférence sur l'Inde depuis la réélection triomphale de Narendra Modi en 2019. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
Bloquez la date ! Le lundi 12 avril 2021 à 18h30, Asialyst et l’Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur "L'Inde de Modi, deux ans après sa réélection triomphale". L'occasion de faire le point sur un pays en pleine dérive "illibérale" et confronté à un net ralentissement de son économie.
"Love jihad", "corona jihad"… Sur de nombreuses chaînes indiennes, le "djihad" se conjugue à toutes les sauces. Le message, lui, reste toujours le même : les musulmans ont un plan secret pour dominer, remplacer, voire assassiner la majorité hindoue du pays. Des théories complotistes tolérées, et même encouragées par le gouvernement nationaliste de Narendra Modi.
L'Inde connaît une spectaculaire montée en puissance du cinéma indépendant et de cinémas régionaux ancrés dans la réalité politique et sociale du pays. Dans ce mouvement, une figure joue un rôle essentiel : Anurag Kashyap, chef de file des jeunes cinéastes indiens. Selon lui, les pressions politiques auxquelles ils sont soumis sont telles qu'elles doivent les amener à travailler "comme leurs confrères iraniens, russes ou chinois".
Ce vendredi 19 juin, la Chine a libéré dix soldats indiens capturés après l’accrochage meurtrier dans l’Himalaya. Le fruit de discussions entre les deux pays destinées à calmer les tensions, vives après un corps-à-corps d’une extrême violence. Malgré le choc des nationalismes, un embrasement entre les deux puissances du continent asiatique est peu probable à cause de son coût économique, souligne le chercheur Jean-Yves Heurtebise dans cette tribune.
Même s'il est trop louangeur, l'essai de Walter Andersen et Shridhar Damle offre une plongée rare dans l'organisation matricielle de la famille nationaliste hindoue qui a formé Narendra Modi, l'actuel Premier ministre de l'Inde.
Lutter contre "l'idéologie de l'inégalité" en Inde, c'est tout le sens de Vivek, documentaire d'Anand Patwardhan. Un hommage aux militants assassinés pour avoir dénoncé la radicalisation et le fondamentalisme religieux de la société dans le pays de Narendra Modi.
Comment décrire l'actuel mouvement social en Inde ? Un réveil politique ? Une révolution en germe ? Trop tôt pour le dire. Depuis début décembre, les Indiens descendent par milliers dans les rues de tout le pays. Des manifestations massives où la population affronte les forces de l'ordre contre certaines mesures juridiques qui pourraient changer la nature même de la démocratie indienne : le registre national des citoyens et l'amendement à la loi sur la citoyenneté, tout deux suspectés d'exclure les musulmans de la société. Entretien avec le journaliste Samrat Choudhury, spécialiste du Nord-Est indien.
Vidéo ! Le mercredi 2 octobre à 18h30, Asialyst et l'Institut des langues et civilisations orientales (Inalco) coorganisaient une rencontre-débat avec Christophe Jaffrelot, directeur de recherche au CERI-Sciences Po/CNRS et auteur de "L'Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique".
A ne pas manquer ! Le mercredi 2 octobre à 18h30, Asialyst et l'Inalco organisent une rencontre-débat avec Christophe Jaffrelot, spécialiste de l'Inde, pour comprendre où va le pays de Narendra Modi, qui accélère son agenda nationaliste depuis sa réélection. La Conférence aura lieu à l'auditorium de l'Inalco à Paris.
"Démocratie illibérale", "démocratie autoritaire" ou "autoritarisme démocratique". Appliquées jusqu'à présent à la Turquie d'Erdogan ou à la Hongrie d'Orban, ces expressions ne dénotent plus dans l'Inde de Modi. Après la révocation de l'autonomie du Cachemire indien et la nouvelle loi sur la citoyenneté en Assam, comment comprendre cette accélération de l'agenda nationaliste hindou ? Entretien avec Olivier Da Lage, spécialiste de l'Inde.
Le 23 mai prochain seront connus les résultats des élections en Inde. Modi sera-t-il réélu ? Quel est le bilan de son premier mandat ? Sur quoi s'est joué la campagne, le nationalisme hindou ou la sécurité nationale ? Voici le podcast de notre conférence du 8 avril à l'ENS.
L'issue encore incertaine des prochaines élections en Inde le 11 avril pourrait avoir des conséquences très importantes sur la vie des Indiens musulmans, qui représentent 14 à 15 % de la population totale. Entretien avec la politiste Charlotte Thomas.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Modi en Inde en 2014, les musulmans indiens n'ont plus, de fait, les mêmes droits que les hindous. Pour Christophe Jaffrelot, auteur de "L'Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique", Modi est un populiste s'appuyant sur une idéologie forte, celle de la suprématie hindoue.
A ne pas manquer ! Le lundi 8 avril à 18h, Asialyst vous invite, en partenariat avec le Groupe d'Etudes Géopolitique (GEG) et Asia centre, à une conférence gratuite sur les élections générales en Inde. Elle aura lieu à l'École Normale Supérieure à Paris, 48 boulevard Jourdan. Inscrivez-vous !
Mi-française, mi-indienne, à la fois star de Bollywood et personnalité engagée dans de multiples causes, l'actrice Kalki Kœchlin est une voix singulière dans le cinéma indien. Elle revient sur la nouvelle vague du cinéma indépendant en Inde, la censure et la montée en puissance des partisans de la suprématie hindoue.