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"Love jihad", "corona jihad"… Sur de nombreuses chaînes indiennes, le "djihad" se conjugue à toutes les sauces. Le message, lui, reste toujours le même : les musulmans ont un plan secret pour dominer, remplacer, voire assassiner la majorité hindoue du pays. Des théories complotistes tolérées, et même encouragées par le gouvernement nationaliste de Narendra Modi.
L'Inde connaît une spectaculaire montée en puissance du cinéma indépendant et de cinémas régionaux ancrés dans la réalité politique et sociale du pays. Dans ce mouvement, une figure joue un rôle essentiel : Anurag Kashyap, chef de file des jeunes cinéastes indiens. Selon lui, les pressions politiques auxquelles ils sont soumis sont telles qu'elles doivent les amener à travailler "comme leurs confrères iraniens, russes ou chinois".
Même s'il est trop louangeur, l'essai de Walter Andersen et Shridhar Damle offre une plongée rare dans l'organisation matricielle de la famille nationaliste hindoue qui a formé Narendra Modi, l'actuel Premier ministre de l'Inde.
Du thriller, de la satire, du social et beaucoup de politique : il y a de tout cela dans ce roman cocktail de Manu Joseph. Joyeusement tordue, l’histoire nous promène dans une Inde qui pourrait sembler parodique mais qui ressemble terriblement au pays réel.
Comment décrire l'actuel mouvement social en Inde ? Un réveil politique ? Une révolution en germe ? Trop tôt pour le dire. Depuis début décembre, les Indiens descendent par milliers dans les rues de tout le pays. Des manifestations massives où la population affronte les forces de l'ordre contre certaines mesures juridiques qui pourraient changer la nature même de la démocratie indienne : le registre national des citoyens et l'amendement à la loi sur la citoyenneté, tout deux suspectés d'exclure les musulmans de la société. Entretien avec le journaliste Samrat Choudhury, spécialiste du Nord-Est indien.
"Démocratie illibérale", "démocratie autoritaire" ou "autoritarisme démocratique". Appliquées jusqu'à présent à la Turquie d'Erdogan ou à la Hongrie d'Orban, ces expressions ne dénotent plus dans l'Inde de Modi. Après la révocation de l'autonomie du Cachemire indien et la nouvelle loi sur la citoyenneté en Assam, comment comprendre cette accélération de l'agenda nationaliste hindou ? Entretien avec Olivier Da Lage, spécialiste de l'Inde.
Quelles sont les clés des élections en Inde le 11 avril ? Popularité en baisse, chômage massif, situation agricole chaotique et tensions ethniques à vif... Narendra Modi et son parti le BJP devront-ils former une coalition pour rester majoritaires au Parlement ? Le Parti du Congrès peut-il faire son retour ?
Arrivé au pouvoir en 2014, il avait promis à l'Inde des "jours heureux". Pour ses détracteurs, Narendra Modi a transformé le pays en une "démocratie ethnique" fondée sur la suprématie hindoue. Retrouvez tous nos articles sur la vie politique et économique du pays, aujourd'hui et hier.
Le 23 mai prochain seront connus les résultats des élections en Inde. Modi sera-t-il réélu ? Quel est le bilan de son premier mandat ? Sur quoi s'est joué la campagne, le nationalisme hindou ou la sécurité nationale ? Voici le podcast de notre conférence du 8 avril à l'ENS.
Quelles sont les clés des élections en Inde le 11 avril ? Popularité en baisse, chômage massif, situation agricole chaotique et tensions ethniques à vif... Narendra Modi et son parti le BJP devront-ils former une coalition pour rester majoritaires au Parlement ? Le Parti du Congrès peut-il faire son retour ?
L'issue encore incertaine des prochaines élections en Inde le 11 avril pourrait avoir des conséquences très importantes sur la vie des Indiens musulmans, qui représentent 14 à 15 % de la population totale. Entretien avec la politiste Charlotte Thomas.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Modi en Inde en 2014, les musulmans indiens n'ont plus, de fait, les mêmes droits que les hindous. Pour Christophe Jaffrelot, auteur de "L'Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique", Modi est un populiste s'appuyant sur une idéologie forte, celle de la suprématie hindoue.
C’est l’un des résultats du recensement de 2011, publié fin août. Les extrémistes hindouïstes sonnent l’alarme.