Politique
Série - La Chine en route vers le 19ème Congrès du PCC

Chine : qui sera au bureau politique du Parti après le 19ème Congrès ?

Le secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping prépare sa domination durable sur le bureau politique du PCC pour le 19ème Congrès le 18 octobre 2017 à Pékin. (Crédits : AFP PHOTO / GREG BAKER)
Le secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping prépare sa domination durable sur le bureau politique du PCC pour le 19ème Congrès le 18 octobre 2017 à Pékin. (Crédits : AFP PHOTO / GREG BAKER)
La lutte factionnelle fait rage au sommet de la tour de verre du pouvoir chinois. Contrairement aux prédictions, Xi Jinping n’a pas encore totalement plié en sa faveur les préparatifs du 19ème Congrès du Parti communiste, qui s’ouvrira le 18 octobre prochain à Pékin (voir notre article). En jeu, rien de moins que le contrôle sur le long terme de la deuxième économie mondiale. Et pour le président actuel, une place au panthéon des grands dirigeants de la République populaire de Chine aux côtés de Mao Zedong, Deng Xiaoping et, dans une moindre mesure, Jiang Zemin. Pour atteindre son « rêve chinois » de pouvoir absolu, Xi devra gagner la lutte qui l’oppose aux affidés de Hu Jintao, l’ancien président chinois qui avait placé ses pions à toutes les strates de l’État-Parti, et aux derniers soutiens de Jiang Zemin, l’ex-numéro un toujours dans l’équation treize ans après sa « retraite » officielle de la vie politique.
Qui sera l’arbitre de cette lutte ? En théorie, ce sont les délégués du Congrès. Au nombre de 2287, ils viennent d’être choisis : tous sont cadres du Parti communiste chinois (PCC) comme membres civils, militaires ou universitaires, dont 24% de femmes (3% de plus qu’au 18ème Congrès de novembre 2012). Ils doivent répondre à l’appel du PCC pour revigorer ses effectifs et nommer les nouveaux membres du bureau politique du Comité Central (ou Politburo). Eux seuls pourront briguer un poste au saint des saints : le comité permanent du Politburo. L’équilibre des factions au sein du Parti va donc se décider dès le 18 octobre.
Car le président chinois, « noyau dur » du PCC, le sait bien : il est très difficile de sauter les étapes – il en a fait les frais toute sa carrière. Et la première de toutes les étapes consiste à être appelé au Comité Central, pour ensuite être nommé au bureau politique, avant même d’espérer briguer un poste au comité permanent. La Chine de 2022 se joue donc dès aujourd’hui. Xi, expert du jeu de go, doit « pousser ses pions » en vue du 20ème congrès tout en laissant la « porte ouverte » à certains alliés de Hu Jintao ou même de Jiang Zemin. Objectif : ne pas s’aliéner l’ensemble des cadres qui pourraient prendre peur devant trop de promotions internes partisanes. Ce difficile équilibre est la gageure de ce Congrès. Et c’est là toute la difficulté pour Xi Jinping, plus nu que drapé d’un costume d’Empereur tout puissant.

le Congrès du PCC, comment ça marche ?

Réunie en Congrès tous les 5 ans, généralement au mois d’octobre, l’Assemblée représentative nationale du Parti communiste chinois [中国共产党全国代表大会] est – en théorie – l’instance dirigeante la plus importante de la République Populaire. C’est elle qui fixe la direction suprême d’un pays où le leadership du parti unique est gravé dans le marbre de la Constitution et de son préambule. C’est à elle que revient la lourde tâche de présider au destin des quelque 80 millions de membres que compte le Parti en Chine.

Fort d’environ 2200 délégués et représentants, en majorité issus des gouvernements provinciaux et de l’armée, le Congrès organise les « élections » qui permettent de désigner les membres des organes centraux du pays. Soit le Comité central pour l’inspection disciplinaire du PCC, le Comité central du Parti, la Commission militaire centrale (CMC) et enfin le bureau politique et son organe décisionnel, le comité permanent.

C’est aussi durant le Congrès que sont passés en revue les « carnets de promotion » pour un grand nombre de cadres. De même que les décisions concernant une importante partie des promotions vers les rangs provinciaux et ministériels. Enfin, c’est aussi au Congrès que revient la lourde tâche d’élire le secrétaire général du Parti – poste aujourd’hui occupé par Xi Jinping.

L’inconnue Li Keqiang

C’est la première des inconnues de ce Congrès, et non des moindres. Quelle sera la place du Premier ministre actuel Li Keqiang dans les cinq prochaines années. La question est sur toutes les lèvres et « excite » les pékinologues de tous bords. En effet, Li, qui dispose déjà d’une marge de manœuvre assez réduite, devrait voir son poste devenir de plus en plus honorifique. Tandis que 12 à 16 nouveaux membres du bureau politique vont devoir émerger à la suite de ce Congrès, le gouvernement que Li Keqiang dirige – officiellement – devrait être complétement contrôlé par « l’armée du Zhejiang », la garde rapprochée du président Xi.
La question mérite d’être posée, car il ne faut pas oublier que les « paires » ne sont pas éternels au plus haut niveau de l’exécutif chinois et que le poste de Premier ministre peut parfois servir de variable d’ajustement. Ainsi, pour les prédécesseurs de Li, la durée du mandat n’a guère été stable : Li Peng est resté 10 ans au poste (1988-1998), Zhu Rongji 5 ans (1998-2003) et Wen Jiabao une décennie (2003-2013). Li Keqiang n’a lui encore effectué qu’un mandat, mais il demeure tout à fait possible qu’il soit écarté du poste de Premier ministre.
Pour autant, nous ne croyons pas vraiment à cette hypothèse. En effet, Xi Jinping a encore besoin de Li s’il veut gommer toutes traces du pouvoir de Hu ou de Jiang à l’horizon 2022. Pourquoi ouvrirait-il un nouveau front ? Mais si l’hypothèse du maintien de Li Keqiang est fort probable, il pourrait être confortablement « supervisé ». Comment ? Via 4 vice-premiers ministres alliés à Xi parmi les 12 à 16 postes disponibles au Politburo – son possible et probable successeur, Sun Zhengcai, ayant été démis de ses fonctions et purgé il y a de cela quelque semaines.

4 vice-premiers ministres pour « encadrer » Li Keqiang

Li Keqiang n’est pas un proche de Xi Jinping. C’est un secret de polichinelle. Il devrait alors être, selon toute logique, « encadré » par des hommes du président. Mais avec une marge de manœuvre très réduite, Xi devrait être contraints de faire des concessions.
Le premier des candidats pressentis au comité permanent est donc Jiang Chaoliang. Né en 1957, il est originaire de la province centrale du Hunan. C’est un proche de Wang Qishan, l’actuel patron de la lutte anti-anticorruption, depuis son passage éclair dans le secteur bancaire. Il a conservé les bonnes grâces de son « ami » qui l’a d’ailleurs chargé en 2014 de se débarrasser de la « bande du Jilin », soit Wang Rulin, Wang Min et surtout Sun Zhencai. Aujourd’hui, JIang Chaoliang est secrétaire du Parti de la province du Hubei.
Le deuxième nom à cocher absolument dans notre liste des nouveaux arrivants au bureau politique est celui de Li Xiaopeng. Né en 1959, il n’est autre que le fils de Li Peng, ancien Premier ministre chinois et grand artisan de la répression du mouvement de Tian’anmen en juin 1989. S’il a commencé à gravir les échelons internes sous Jiang Zemin, notamment dans le secteur électrique des compagnies d’État, il a réussi à se hisser à la tête de la province du Shaanxi à l’occasion de la chute de Ling Jihua en 2013. Actuel ministre des Transports (depuis 2016), Li Xiaopeng devrait se voir proposer une place au Politburo, et par la même occasion au Conseil des Affaires d’État, nom officiel du gouvernement chinois.
Autre candidat important pour le Congrès, He Lifeng est un autre allié de circonstance de Xi Jinping. Il devrait être le représentant au Politburo de la puissante Commission nationale pour la réforme et le développement (NDRC) qu’il dirige depuis 2017. Il remplacerait ainsi Ma Kai qui doit quitter son poste à l’issue du Congrès. Connu principalement pour sa carrière politique dans la municipalité de Tianjin, He est aujourd’hui âgé de 62 ans.
You Quan est le dernier candidat pressenti à l’entrée au bureau politique. C’est un homme de Li Keqiang et de Wen Jiabao. Mais il a su s’attirer les bonnes grâces de Xi Jinping grâce à son travail reconnu au Conseil des Affaires d’État où il siège depuis 1995. A 63 ans, voilà sans aucun doute sa dernière chance de promotion. Néanmoins, un doute demeure autour de son nom : You devrait donc être là encore l’un des enjeux du Congrès. S’il n’était pas choisi, deux noms sont d’ores et déjà murmurés pour prendre sa relève : Liu He et Zhong Shan. Le premier est là pour répondre à une difficulté inhérente du régime de Xi : celle de la réforme des finances puisqu’il dirige depuis 2003 le groupe de réflexion sur les finances de la RPC. Seul « hic », Liu est né en 1952 et pourrait donc être disqualifié en raison de son âge. Quant à Zhong Shan, il est l’un des alliés de poids de Xi – du temps de son passage dans le Zhejiang – en plus d’être son actuel ministre du Commerce. C’est lui qui tient la corde.

Les proches de Xi aux portes du bureau politique

On mesure le pouvoir d’un homme politique à ses alliés. Nombre d’obstacles demeurent donc autour des noms qui vont suivre. Et pourtant, tous semblent bien destinés à entrer au bureau politique. Ainsi, même si Xi Jinping devrait partager les pouvoirs au sein du comité permanent dans les 5 ans à venir, la donne changera vite en 2022. Et le compte à rebours a commencé.
Rendons les lauriers à César, car le premier nom en lice est celui du maire de la capitale qui accueille ce 19ème Congrès. Secrétaire du Parti de la municipalité de Pékin depuis 2016 (en remplacement de Wang Anshun), Cai Qi, né en 1955, compte parmi les plus fervents alliés de Xi Jinping depuis son passage dans la province du Fujian dans les années 1980 puis dans celle du Zhejiang dans les années 2000. Fier représentant de la « bande du Zhejiang », il devrait sans aucun doute faire son entrée au bureau politique.
Idem pour Chen Min’er. Longtemps perçu comme le successeur de Xi Jinping, il partage avec lui beaucoup de traits communs en plus d’un contact étroit lors de leur passage dans le Zhejiang (2002-2007). Si ce n’était son âge (il aura 62 ans en 2022 et ne pourra donc pas – sauf changement important – effectuer deux mandats consécutifs), Chen est le successeur tout désigné de Xi. Ce dernier compte d’ailleurs sur lui à la fois pour « nettoyer » la municipalité de Chongqing où il a été envoyé en remplacement de Sun Zhengcai, et surtout pour rester son homme lige au bureau politique durant les prochains quinquennats de 2017 à 2027).
Le troisième homme du président, susceptible d’intégrer le bureau politique, n’est autre que le secrétaire particulier de Xi lui-même : Li Qiang. Nommé dans la province du Jiangsu dans le but de briser l’ancienne « bande » de Jiang Zemin, Li est l’un des hommes de confiance de Xi et à ce titre, est très bien placé pour intégrer lors de cette session à la fois le Comité Central et le bureau politique.

les alliés de Xi au sort plus incertain

Si certains noms sont sur les lèvres des délégués et affichent à la fois soutien politique sans faille à Xi et expérience (et âge) pour leur permettre d’envisager sereinement un avenir tout tracé au bureau politique, ce n’est pas le cas pour tous les alliés du numéro un chinois. En particulier ceux qui se trouvent en ballottage pour les places disponibles (de 12 à 16, selon le choix de Xi). Ce qui ne signifie la fin de leur carrière politique, bien au contraire : leur destinée est seulement moins claire et ils pourraient souffrir les affres du « vote » des délégués.
C’est le cas de Li Xi, plus proche de la famille de Xi Jinping (par le truchement de son mentor politique, Li Ziqi, proche du père de l’actuel président chinois), que de Xi lui-même. Secrétaire de la province du Shaanxi de 2004 à 2011, c’est l’actuel secrétaire du Liaoning.
Il en est de même pour Zhao Kezhi. Secrétaire du Parti du Hebei, il a vu sa carrière politique se rapprocher du centre depuis l’arrivée au pouvoir de Xi en 2012. Mais il est trop tôt pour savoir si ce soutien sera sans faille ou s’il devra se méfier d’une dose de realpolitik. Cette même realpolitik que Xia Baolong doit maudire. Ce dernier est l’un des premiers soutiens de Xi qui l’a placé dès 2012 à la tête de « sa » province du Zhejiang. Considéré depuis lors comme l’un des bras droit du président, il devrait pourtant peut-être se résigner à voir le train de la promotion partir sans lui. Notamment à cause de son âge (il est né en 1952) ; même si ses chances ne sont pas nulles.

la realpolitik à l’œuvre : les alliés de Li Keqiang au bureau politique

Si Li Keqiang parvient à conserver son poste de Premier ministre et de membre du comité permanent, ce qui est de moins en moins incertain au fil des jours, il pourra lui aussi compter sur des soutiens au sein du bureau politique pour contrecarrer l’influence grandissante de Xi en vue de 2022. Le premier d’entre eux, sans être le plus aimé, sera Li Hongzhong, l’actuel secrétaire pour la municipalité de Tianjin depuis septembre 2016. Réputé proche de Jiang Zemin et membre de la « bande du Jiangsu », il est membre du Comité Central depuis 2012 et devrait donc – logiquement – être promu. Pour autant, sa place est en danger, car il irrite nombre de hauts dirigeants avec son attitude que l’on dit « frivole » et surtout sa tendance aux « emportements colériques ».
Ce qui n’est pas du tout le cas de l’actuel secrétaire du parti au Xinjiang, loué par tous pour sa « gestion » de la question ouïghoure. Chen Quanguo est un proche de Li Keqiang avec qui il a travaillé au Hunan entre 1998 et 2004. Depuis, il a arpenté les provinces aux marches de l’empire : après avoir dirigé le Hebei, il est devenu le patron du Parti dans le Tibet avant d’être nommé au Xinjiang.

les dernières incertitudes

Tout comme on ne connaît pas encore le nombre exact de sièges à renouveler, et signe que le Congrès est d’importance, car rien n’est jamais joué d’avance, un certain nombre de noms circulent encore pour une promotion possible. Parmi ces derniers, cinq sortent du lot. Le premier est Huang Kunming, allié de Xi depuis son passage dans le Fujian et le Zhejiang. Né en 1956, il est depuis 2013 le numéro deux du département de la propagande (dirigé par Liu Qibao, un allié de Hu Jintao), que Xi s’est mis en tête de conquérir. Autant par « piété filiale » – son père, Xi Zhongxun, a dirigé le département dans les années 1950 – que par pur calcul politique.
Un autre membre de « l’armée du Zhejiang » tire son épingle du jeu et pourrait être à l’origine d’un plus vaste remaniement : Ying Yong. Né en 1957, il est pressenti pour prendre la tête de la municipalité de Shanghai. Mais pour réaliser ce coup, Xu Jinping va devoir autoriser la promotion de Han Zheng – un protégé de Jiang Zemin – au comité permanent, alors qu’il est actuellement à la tête de la municipalité shanghaïenne. En ce cas, et en ce cas seulement, Ying serait donc en lice pour 2022 et Xi compterait un adversaire de plus au sein du comité permanent. L’objectif 2022 est donc bien au cœur des préoccupations politiques de ce Congrès, par ricochet ou plus simplement par calcul. Ainsi c’est le calcul qui pourrait expliquer la promotion de Ma Xingrui, autre proche de Xi. Membre du Comité Central depuis 2012, ce dernier n’est pour le moment que cadre de rang provincial, ce qui paraît juste pour intégrer aujourd’hui le Politburo.
De même pour Chen Xi, membre de la nouvelle « clique de Qinghua » et allié de Xi. Il seconde aujourd’hui Zhao Leji au département de l’organisation depuis 2013. Si Zhao devait accéder au comité permanent, Chen pourrait peut-être le remplacer et intégrer de fait le bureau politique (d’ordinaire seul un membre du Politburo est à même de diriger ce département). Cela dit, rien n’est moins sûr.
Rien n’est certain non plus pour Ding Xuexiang, l’un des anciens alliés de la « bande de Shanghai », car il a retourné sa veste au profit de Xi en 2007. Ding est depuis le « double secrétaire » du Président depuis 2013. Il seconde Li Zhanshu au bureau des affaires générales du Comité Central et est membre suppléant du 18e Congrès.
Pour autant, puisqu’il s’agit bien ici de « boucler la boucle » et de donner un panorama complet de ce que devrait être le prochain Politburo, il faut quand même bien mettre l’accent sur le fait que les noms qui précèdent immédiatement n’ont en réalité pas beaucoup d’importance. En effet, bien qu’il soit probable que ce soient les bonnes personnes, le choix final des individus n’importe guère à ce point, car Xi a déjà, en quelque sorte, « gagné » la joute factionnelle pour l’instant.
Si les tendances et les candidats se confirment, le Politburo sera dominé par une majorité d’alliés du Président et non pas de Hu Jintao ou encore de Jiang Zemin. Ainsi, même si Xi Jinping devra selon toute vraisemblance « partager » le pouvoir à l’issue du Congrès avec les partisans de ses prédécesseurs siégeant encore au comité permanent, l’équilibre des factions, auparavant encore entre les mains de Jiang Zemin, basculera dans le camp de Xi pour un long moment.
Le « noyau dur » du Parti pourra donc arrêter de faire de la politique « politicienne » en vue de conserver son aura d’ici à 2022 et après. Et de se concentrer sur la lourde tâche de réformer son pays. Enfin peut-être.
(A suivre : les principaux Congrès du Parti communiste chinois et leurs coups de théâtre.)
Par Alex Payette et Antoine Richard

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A propos de l'auteur
Alex Payette (Phd) est co-fondateur et Pdg du Groupe Cercius, une société de conseil en intelligence stratégique et géopolitique. Ancien stagiaire post-doctoral pour le Conseil Canadien de recherches en Sciences humaines (CRSH). Il est titulaire d’un doctorat en politique comparée de l’université d’Ottawa (2015). Ses recherches se concentrent sur les stratégies de résilience du Parti-État chinois. Plus particulièrement, ses plus récents travaux portent sur l’évolution des processus institutionnels ainsi que sur la sélection et la formation des élites en Chine contemporaine. Ces derniers sont notamment parus dans le Journal Canadien de Science Politique (2013), l’International Journal of Chinese Studies (2015/2016), le Journal of Contemporary Eastern Asia (2016), East Asia : An International Quarterly (2017), Issues and Studies (2011) ainsi que Monde Chinois/Nouvelle Asie (2013/2015). Il a également publié une note de recherche faisant le point sur le « who’s who » des candidats potentiels pour le Politburo en 2017 pour l’IRIS – rubrique Asia Focus #3.
Antoine Richard est rédacteur en chef adjoint d'Asialyst, en charge du participatif. Collaborateur du Petit Futé, ancien secrétaire général de l’Antenne des sciences sociales et des Ateliers doctoraux à Pékin, voyage et écrit sur la Chine et l’Asie depuis 10 ans.