Mer de Chine du Sud, tanks pakistanais et Indonésie anti-communiste
Asie du Nord-Est
En parallèle, un haut gardé de l’armée chinois, Fang Fenghui, membre de la Commission militaire centrale, a appelé les Etats-Unis à se montrer « constructif » pour éviter les conflits en mer de Chine du Sud, rapporte le South China Morning Post. Le quotidien hongkongais cite lui-même l’agence Chine nouvelle qui retranscrit ainsi les propos de Fang : « Les flottes des deux nations devraient éviter des actions qui pourraient abîmer les relations sino-américaines et leurs états-majors devraient améliorer les canaux de communication et de coopération pour gérer les risques de manière constructive. » Ces dernières semaines, la Chine s’active pour bloquer les « opération liberté de navigation » menées en mer de Chine du Sud par les Américains.
Asie du Sud-Est
En 2010, la Cour constitutionnelle a annulé une loi datant de 1963 qui autorisait la saisie de matériaux dont le contenu pouvait troubler l’ordre public. Ainsi, selon Alghiffari, les militaires ne peuvent s’appuyer sur aucune base légale pour confisquer ces objets.
Voir notre revue de presse du 11 mai 2016.
Dans le Rakhine, des centaines de milliers de musulmans apatrides font face à des conditions de vie désastreuses. Dans le pays, le débat tourne autour de la façon de les nommer. Les nationalistes condamnent fortement l’usage du mot « Rohingya » et les désignent sous le nom de « Bengali » pour bien signifier que ce sont des étrangers venus du Bangladesh voisin et non des Birmans.
Depuis son arrivée au pouvoir, la lauréate du Prix Nobel de la paix 1991 fait face a de nombreuses critiques de la communauté internationale pour son refus d’affronter publiquement le problème des Rohingyas. Récemment, la ministre s’est elle aussi positionnée contre l’usage du mot « Rohingya » par l’ambassade des Etats-unis. Le gouvernement birman est notamment « consterné » par un éditorial du New York Times, accusant Aung San Suu Kyi d’adopter une position « lâche ».
La délégation thaïlandaise a eu beau se défendre en expliquant que les atteintes à la liberté d’expression visaient seulement les « fauteurs de troubles », pour le Conseil des droits de l’Homme aux Nations unies, la répression militaire va trop loin. Les délégués onusiens conseille à la junte de lever la loi martiale et d’arrêter de juger les civils dans des tribunaux militaires. Particulièrement visée, la loi sur le crime de lèse-majesté utilisée trop souvent, et dans le seul but de faire taire les critiques contre les militaires. Pour The Nation, il est temps que le gouvernement de Bangkok se débarrasse de ses « stratégies d’oppression ».
Asie du Sud
De nombreux Afghans tentent d’entrer au Pakistan, généralement pour bénéficier de traitements médicaux. Depuis mardi, les médias observent des migrants et commerçants qui campent des deux côtés de la frontière. De brèves négociations ont été entreprises, mais aucun accord n’a été conclu.
Dans le jugement final, de la Cour, il est écrit que « la réputation [de l’Etat] ne peut être crucifiée sous l’autel de la liberté de parole et d’expression ». Les instances judiciaires régionales doivent trouver un équilibre entre le droit fondamental de la liberté de parole et le droit à la réputation, un équivalent du droit élémentaire à la dignité et à la vie.
Par ce rapprochement « anti-terroriste », l’Inde a voulu se positionner alors que les relations sont tendues entre le Bangladesh et le Pakistan, qui condamne les exécutions de la Cour suprême bangladaise. Au contraire, New Delhi a affirmé son soutien à Dhakka pour ses procès contre les criminels de guerre.
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