Birmanie : Aung San Suu Kyi appelle l'ONU à la "prudence" sur les Rohingyas
Dans le Rakhine, des centaines de milliers de musulmans apatrides font face à des conditions de vie désastreuses. Dans le pays, le débat tourne autour de la façon de les nommer. Les nationalistes condamnent fortement l’usage du mot « Rohingya » et les désignent sous le nom de « Bengali » pour bien signifier que ce sont des étrangers venus du Bangladesh voisin et non des Birmans.
Depuis son arrivée au pouvoir, la lauréate du Prix Nobel de la paix 1991 fait face a de nombreuses critiques de la communauté internationale pour son refus d’affronter publiquement le problème des Rohingyas. Récemment, la ministre s’est elle aussi positionnée contre l’usage du mot « Rohingya » par l’ambassade des Etats-unis. Le gouvernement birman est notamment « consterné » par un éditorial du New York Times, accusant Aung San Suu Kyi d’adopter une position « lâche ».
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don