Birmanie : 14 Rohingya blessés dans l'incendie de 400 maisons dans le camp de Sittwe
De nombreuses organisations dont les Nations unies ont régulièrement condamné les mauvaises conditions dans lesquelles vivent les personnes déplacées à l’intérieur de la Birmanie. Afin d’ « obtenir la bienveillance de la communauté internationale » , précise le Mya nmar Times, le gouvernement birman a relocalisé environ 20 000 Rohingya déplacés. Pourtant, le directeur du groupe « Fortify Rights » a annoncé que les personnes sujettes aux relocalisations voyaient toujours leur liberté de circulation limitée.
Toujours selon le Myanmar Times ce mercredi, le gouvernement a répondu aux exigences des nationalistes : le ministère birman des Affaires étrangères a demandé formellement à l’ambassade des Etats-Unis à Rangoun de ne pas l’utiliser le terme « Rohingya » pour désigner cette ethnie musulmane déclarée apatride par les militairs en mars 2015. « Le terme ‘Rohingya’ n’encourage pas la réconciliation nationale« , a fait savoir le ministère. En réponse, l’ambassadeur américain Scot Marciel a soutenu que l’emploi du mot n’était pas une « décision politique », mais « qu’il était d’usage d’appeler les gens tel qu’ils le souhaitent. »
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