Birmanie : la furie des nationalistes continue sur l'usage américain du mot "Rohingya"

Les nationalistes birmans reprochent au gouvernement de ne pas s'opposer officiellement à l'usage du mot "Rohingya". Copie d'écran du “Myanmar Times”, le 3 mai 2016.
Les nationalistes birmans reprochent au gouvernement de ne pas s'opposer officiellement à l'usage du mot "Rohingya". Copie d'écran du “Myanmar Times”, le 3 mai 2016.
Myanmar Times
– Le 28 avril, les nationalistes birmans manifestaient devant l’ambassade des Etats-Unis à Rangoun, contre l’usage du mot « Rohingya ». L’ambassade avait exprimé ses condoléances pour les victimes d’un naufrage dans l’Etat d’Arakan. Cette fois-ci, les nationalistes organisent un rassemblement le 5 mai et entendent également dénoncer le gouvernement pour ne pas avoir officiellement rejeté les déclarations de l’ambassade américaine.

Les nationalistes birmans sont soutenus par l’association patriotique Ma Ba Tha, (le comité pour la protection de la race et de la religion), et le « Peace and Diversity Party ». L’un des organisateurs de la manifestation du 5 mai a exprimé qu’il n’était pas trop tard, et que le gouvernement pouvait encore dénoncer l’ambassade des Etats-Unis.

En parallèle, le mardi 3 mai, un camp de déplacés Rohingya a pris feu, et les logements de 2000 résidents ont été détruits. L’occasion pour les groupes de défense des droits de l’homme, de pousser le gouvernement birman à faciliter le droit au retour de ces populations déplacés à l’intérieur de leur propre pays.

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