Exécution d'un leader islamiste au Bangladesh, Obama à Hiroshima et honte à la Thaïlande
Asie du Sud
L’exécution pourrait déclencher une vague de violences dans le pays. En 2013, sa condamnation par le Tribunal international des crimes du Bangladesh (ICT), avait déjà entraîné un nombre conséquent de violences dans ce pays à majorité sunnite. L’ICT, que le gouvernement a mis en place en 2010, porte à controverse. Les organisations des droits de l’homme estiment que les tribunaux en usage au Bangladesh ne respectent pas les standards internationaux et manquent d’observateurs internationaux.
Le conflit de 1971, l’un des plus meurtriers de l’histoire, a fait, selon le gouvernement bangladeshi, 3 millions de victimes. Les chercheurs indépendants estiment toutefois que leur nombre serait plutôt de l’ordre de 300 000 à 500 000.
Le scandale des Panama Papers est le principal cheval de bataille de l’opposition contre le gouvernement ces dernières semaines. Plusieurs politiciens pakistanais sont impliqués. Mais l’opposition, dirigée par Imran Khan et son mouvement anti-corruption, souhaite que l’enquête se focalise en priorité sur la famille de Sharif.
Néanmoins, l’administration de l’université n’a pu se prononcer sur les suspicions concernant les relevés de notes. Tandis que certaines notes sont dactylographiées, d’autres sont écrites à la main. Le représentant de l’université déclare qu’il est juste « impossible de commenter toute les divergences » et que l’université peut « seulement confirmer que la licence est authentique »
Asie du Nord-Est
Ce sont ses engagements en faveur d’un monde sans arme nucléaire qui ont permis à Obama de recevoir le prix Nobel en 2009. Pourtant, cette visite annoncée provoque déjà les critiques. Certains habitants sont sceptiques sur les intentions réelles du président américain. L’un d’eux à déclaré au Japan Times qu’on ne « changera pas le futur en se plongeant dans le passé ». Selon lui, cette visite doit « délivrer un réel message pour éliminer l’arme nucléaire, pas une apologie ». Enfin, le secrétaire général de l’Organisation des personnes atteintes par la Bombe A à Hiroshima estime que le président aurait dû venir plus tôt, le soupçonnant de faire cette visite dans le but de couronner sa carrière.
Les annonces de purges, d’exécutions et de disparitions, – certaines étant confirmées, d’autres non, sont fréquentes depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un après la mort de son père Kim Jong-il en décembre 2011. Un bon nombre des « disparus » ont toutefois réapparu, parfois des mois plus tard. Cette bourde des services secrets sud-coréens les met une fois de plus sous le feu des critiques : cette année on leur a reproché de n’avoir pas annoncé le quatrième essai nucléaire de Pyongyang. Pas plus que la mort de Kim Jong-il en 2011, demeurée totalement secrète jusqu’à son annonce par la chaîne d’État nord-coréenne.
« Je me dois d’être clair, les réformes structurelles de l’offre dont nous parlons ne sont pas les même que celles de l’Occident » affirme le président chinois, avant d’ajouter : « Nous devons empêcher certaines personnes d’utiliser leurs interprétations (des réformes structurelles) pour promouvoir le néo-libéralisme ».
Xi Jinping estime que certains responsables n’ont pas compris l’objectif des réformes. Mais cet éditorial pourrait finalement être une critique en creux de la politique du crédit soutenue par le Premier ministre Li Keqiang lors de la dernière session annuelle du Parlement chinois.
C’est l’application de la peine capitale la plus rapide jamais exécutée à Taïwan puisque l’appel de la décision de la Cour Suprême date d’il y a quinze jours à peine. 42 autres condamnés à mort attendent la peine capitale dans les prisons taïwanaises. A plusieurs reprises et malgré la pression exercée notamment par l’Union européenne, Taipei a refusé d’abolir la peine de mort au motif de la nécessaire prise en compte de la douleur des victimes.
Asie du Sud-Est
Depuis le coup d’État de mai 2014, rapporte Channel News Asia, les libertés se sont réduites comme peau de chagrin en Thaïlande et cette nouvelle session de l’EPU, la première depuis 2011, intervient alors qu’à l’approche du référendum sur la Constitution devant donner plus encore de pouvoir à la junte, les arrestations se sont multipliées. Le 27 avril, huit activistes ont ainsi été arrêtés pour des commentaires jugés offensants postés sur Facebook. Libérés sous caution, ils risquent toutefois de lourdes peines de prison pour « diffamation de la monarchie et délits relevant de la criminalité informatique » a déclaré le lieutenant-colonel de police Chaiporn Nittayapat, en charge du cas.
Le général Badrodin a précisé que la loi n ° 27 de 1999 sur la modification du Code du Code pénal, relative aux crimes contre la sécurité de l’État, serait utilisée, en particulier l’article 107-a qui prévoit une peine de douze années d’emprisonnement pour toute personne diffusant ou développant les enseignements du communisme.
D’après le Jakarta Post, des commerçants vendant des t-shirts avec le logo d’un groupe allemand représentant le marteau et la faucille ont été arrêtés mais relâchés, faute de preuves indiquant une « intention réelle de diffuser le communisme ».
Récemment de nombreux événements, groupes de discussions, meetings et expositions sur les purges anti-communistes de 1965 ont été censurés. Dernier en date sous le feu des critiques, le troisième festival littéraire de l’Asean, début mai, accusé de promouvoir le communisme pour avoir inscrit à son programme des tables rondes sur les événements de 1965.
Cette absence de réactions et d’éventuelles critiques s’expliquerait par un désenchantement des politiciens qui auraient baissé les bras : « face à une majorité tenue par les membres de la LND, (le parti d’Aung San Suu Kyi, NDLR), à quoi bon se lancer dans de vaines discussions, nous n’aurions eu aucune chance » ont en substance réagi certains sur le ton du défaitisme. Le général Maung Maung s’exprimant au nom des militaires, qui représentent 25% des parlementaires, avait le mois dernier accusé la LND d’Aung San Suu Kyi de « harcèlement démocratique », lors des sessions parlementaires particulièrement houleuses qui avaient précédé la création de ce poste de conseillère d’État taillé sur mesure pour elle.
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