Bangladesh : exécution du leader islamiste Nizami pour crimes de guerre
L’exécution pourrait déclencher une vague de violences dans le pays. En 2013, sa condamnation par le Tribunal international des crimes du Bangladesh (ICT), avait déjà entraîné un nombre conséquent de violences dans ce pays à majorité sunnite. L’ICT, que le gouvernement a mis en place en 2010, porte à controverse. Les organisations des droits de l’homme estiment que les tribunaux en usage au Bangladesh ne respectent pas les standards internationaux et manquent d’observateurs internationaux.
Le conflit de 1971, l’un des plus meurtriers de l’histoire, a fait, selon le gouvernement bangladeshi, 3 millions de victimes. Les chercheurs indépendants estiment toutefois que leur nombre serait plutôt de l’ordre de 300 000 à 500 000.
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