Thaïlande : la junte mise au pilori sur les droits de l'homme
La délégation thaïlandaise a eu beau se défendre en expliquant que les atteintes à la liberté d’expression visaient seulement les « fauteurs de troubles », pour le Conseil des droits de l’Homme aux Nations unies, la répression militaire va trop loin. Les délégués onusiens conseille à la junte de lever la loi martiale et d’arrêter de juger les civils dans des tribunaux militaires. Particulièrement visée, la loi sur le crime de lèse-majesté utilisée trop souvent, et dans le seul but de faire taire les critiques contre les militaires. Pour The Nation, il est temps que le gouvernement de Bangkok se débarrasse de ses « stratégies d’oppression ».
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