Grand Soleil nord-coréen, Trump philippin et Choppergate en Inde
Asie du Nord-Est
Par « exploits », le quotidien nord-coréen entend des projets d’infrastructures et le développement de missiles balistiques lancés par sous-marin. Des observateurs estiment néanmoins que l’objet principal du Congrès sera de confirmer l’achèvement du programme de dissuasion nucléaire. D’aucuns s’attendent à un cinquième essai nucléaire juste avant ou pendant le Congrès en guise de démonstration de force. Pour le Rodong Sinmun, l’arme nucléaire est une « épée précieuse » , « un trésor de bonheur qui nous protegera de beaucoup de choses dans les années à venir ». Le deuxième thème majeur sera le développement économique du pays. En effet, lors de son investiture, Kim Jong-un avait déclaré que les Nord-Coréens n’auraient plus jamais à « se serrer leur ceinture ». Le dernier Congrès du Parti des Travailleurs a eu lieu en 1980, sous le règne du « Grand Dirigeant » Kim Il-Sung.
Hsieh est un ancien Premier ministre du président indépendantiste Chen Shui-bian (2000-2008), ainsi qu’un ex-candidat à la présidence de la République en 2008. Selon lui, Tsai Ing-wen s’appuiera sur la Constitution de la République de Chine (nom officiel de Taïwan) pour établir une interaction avec l’autre rive du détroit de Taïwan. Ce qui devrait lui permettre de contourner le problème de la non-reconnaissance du consensus de 1992. Pour Hsieh Chang-ting, 60% des Taïwanais sont opposés à ce consensus. D’ailleurs, a précisé Hsieh, Tsai ne devrait même faire aucune mention de ce principe dans son discours d’investiture le 20 mai prochain.
Asie du Sud-Est
A quelques jours des élections qui auront lieu ce lundi 9 mai, Manuel Rowas du Parti Libéral détient 22% des intentions de vote, devant Grace Poe à 21%. Le vice-président Jojomar Binay arrive derrière avec 17% dans les sondages, tandis que Miriam Defensor-Santiago reste loin très loin avec seulement 2%.
De nombreuses organisations dont les Nations unies ont régulièrement condamné les mauvaises conditions dans lesquelles vivent les personnes déplacées à l’intérieur de la Birmanie. Afin d’ « obtenir la bienveillance de la communauté internationale » , précise le Mya nmar Times, le gouvernement birman a relocalisé environ 20 000 Rohingya déplacés. Pourtant, le directeur du groupe « Fortify Rights » a annoncé que les personnes sujettes aux relocalisations voyaient toujours leur liberté de circulation limitée.
Toujours selon le Myanmar Times ce mercredi, le gouvernement a répondu aux exigences des nationalistes : le ministère birman des Affaires étrangères a demandé formellement à l’ambassade des Etats-Unis à Rangoun de ne pas l’utiliser le terme « Rohingya » pour désigner cette ethnie musulmane déclarée apatride par les militairs en mars 2015. « Le terme ‘Rohingya’ n’encourage pas la réconciliation nationale« , a fait savoir le ministère. En réponse, l’ambassadeur américain Scot Marciel a soutenu que l’emploi du mot n’était pas une « décision politique », mais « qu’il était d’usage d’appeler les gens tel qu’ils le souhaitent. »
Les membres du groupes ont vécu chacun entre 3 et 10 ans à Singapour et se seraient réunis régulièrement pour s’échanger une « quantité conséquente » de propagande, rapporte Channel News Asia. Au moment de l’arrestation, les 8 hommes cherchaient à se procurer des armes à feu. Les autorités bangladaises ont été informées des activités du groupe et ont contribué à fournir des informations aux autorités singapouriennes.
Il n’y aurait aucun lien avec les 27 Bangladais radicalisés et expulsés du pays en décembre 2015, selon le ministère singapourien des Affaires intérieures. « Rien n’indique pour l’instant que les 8 hommes font partie du même groupe que ceux arrêtés l’année dernière, » précise le ministère. Actuellement 23 personnes sont détenues en vertu de l’ISA, pour des activités liées au terrorisme.
Asie du Sud
AgustaWestland se trouve être la filiale du conglomérat italien Finmeccanica. Selon le BJP, Sonia Gandhi aurait fait jouer ses liens avec l’Italie dont elle est originaire. L’ancien chef de l’armée de l’air indien, le maréchal Tyagi, et ses cousins sont directement accusés d’avoir bénéficié de retro-commissions. Un député du BJP, Kirit Somaiya, a déclaré qu’un proche de Rhaul Gandhi, vice-président du parti du Congrès, était impliqué dans le scandale. A ces accusations, Sonia Gandhi a répondu par une phrase lapidaire : « Les révélations du BJP seront plus que les bienvenues ! »
Le Premier ministre pakistanais est directement l’objet d’une enquête judiciaire, suite à un mouvement anti-corruption lancé par Imran Khan. Sans citer le chef du PTI, Sharif a ajouté que ceux qui critiquent sa famille devraient se souvenir qu’ils ont aussi des sociétés offshore à leur nom.
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