Avertissement chinois à l’UE, pourparlers ASEAN+1 et corruption en Inde
Asie du Nord-Est
Lundi 25 avril, Bruxelles a en effet publié un rapport très critique sur la situation à Hong Kong, décrivant l’affaire des cinq libraires disparus comme « défiant sérieusement » les principes de gouvernance « d’un pays deux systèmes » prônés par la Chine depuis le retour de l’ancienne colonie britannique dans son giron en 1997. Selon l’Union européenne, cette affaire des libraires pourrait mettre en danger la position de Hong Kong comme centre d’affaires international.
Selon la presse locale, la KPF aurait perçu 520 000 wons (450 000 dollars) de la part de la Federation of Korean Industries afin d’orchestrer ces manifestations pro-gouvernement. Cette Fédération est un goupe réprésentant de puissants intérêts privés parmi lesquels les chaebol Samsung ou LG. Le plus grave selon le Sisa Journal cité par le Korea Times, c’est qu’un officiel de la Maison Bleue, le palais présidentiel sud-coréen, aurait demandé au secrétaire général de la Korea Parent Federation d’organiser une manifestation en soutien de l’accord signé par Park avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe sur les « femmes de réconfort ». Jusqu’à présent, Park et la Maison Bleue nient en bloc toutes ces accusations.
Choi Song-il, vice président de la banque nord-coréenne Tanchon à Hanoï, fait partie des 16 individus placés sur la liste noire du Conseil de sécurité. D’autres diplomates, anticipant la situation, seraient partis d’eux mêmes.
Ce durcissement de la position du Vietnam qui s’aligne sur celle de Pékin, autre allié traditionnel de la Corée du Nord, intervient alors que Pyongang vient d’annoncer la date du prochain congrès du Parti des travailleurs, le premier depuis 1980, qui se tiendra le 6 mai prochain. Un événement hautement symbolique pour le jeune dirigeant Kim Jong-un qui, en se plaçant dans les pas de son grand-père, Kim Il-sung, le père fondateur de la Nation, souhaite renouer avec une époque synonyme de gloire et de prospérité économique pour les Nord-Coréens.
Asie du Sud-Est
U Gambira a déclaré que le système judiciaire était endommagé, et que le nouveau gouvernement devait prendre ses responsabilités pour améliorer la situation. Il a aussi appelé au relâchement de tous les prisonniers politiques encore détenus.
Quand la Birmanie était encore un régime militaire, U Gambira a été torturé et condamné à soixante-huit ans de prison pour ses actions contre le gouvernement. Il a été libéré en 2012. Ses défenseurs qui affirment que Gambira souffre de trouble mentaux post traumatiques, accusent la décision de justice de cacher des intentions politiques.
Asie du Sud
En 2010, le gouvernement indien avait en effet acheté 12 hélicoptères à la firme anglo-italienne, AugustaWestland. Ces hélicoptères étaient destinés à transporter des hauts dirigeants. Plusieurs membres du Congrès, parmi lesquels sa présidente, auraient accepté des pot-de-vin pour favoriser la signature de l’accord.
Le scandale de corruption a éclaté au grand jour lorsque la maison mère a sonné l’alarme et que des procureurs italiens ont commencé à enquêter. Les accusations du BJP se basent sur les pièces à conviction présentées par la cour italienne et qui tombent à point nommé pour mettre en difficulté le principal parti d’opposition qui n’est autre que le Parti du Congrès de l’Inde de Sonia Gandhi…
Lorsque les Tibétains accusent Pékin de rejeter la culture bouddhiste et de brasser la population de la région avec des Chinois d’origine Han, le gouvernement chinois répond qu’il contribue simplement à développer une région en retard.
La Chine tire profit de ses atouts économiques pour éloigner au maximum la question tibétaine des yeux de la communauté internationale : ces dernières années, plusieurs dirigeants ont obtempéré, refusant ainsi de rencontrer le Dalaï Lama.
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