Pakistan : le parti au pouvoir recadre le Premier ministre
Dawn – Branle-bas de combat au sommet de l’Etat pakistanais. Il est urgent d’éviter de se laisser embourber dans le scandale des Panama Papers. C’est ce qu’a intimé à Nawaz Sharif la direction de son parti, la Pakistan Muslim League (Nawaz – PML-N). Le Premier ministre pakistanais, dont une grande partie de la famille est citée dans le scandale global sur les sociétés-écrans au Panama, doit faire face aux offensives de l’opposition pour le faire démissionner. Notamment le « mouvement anti-corruption » lancé récemment par son grand rival Imran Khan, leader du Pakistan Movement for Justice, connu sous le sigle PTI. L’autre parti d’opposition, le Pakistan Peoples Party (PPP), a mis en place une commission d’enquête qui s’est jurée de « mettre à jour la corruption » de Sharif et de sa famille. En réponse, le parti de Sharif lui conseille donc de se concentrer sur les affaires du gouvernement et de ne pas entrer dans les « polémiques ». Nawaz Sharif a convoqué ce mercredi 27 avril une réunion du gouvernement pour discuter du budget fédéral. Et il ne parlera que de cela.
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