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Prise entre le marteau militaire américain et l'enclume économique chinoise, la Corée du Sud pourrait bien finir par renoncer à son partenariat historique avec les États-Unis, en confortant l'influence de Pékin sur ses voisins asiatiques. Si les prochaines semaines devraient nous éclairer quant à la position du nouveau locataire de la Maison Blanche vis-à-vis de Séoul et augurer, peut-être, un réchauffement des relations bilatérales entre ces deux pays, les derniers signaux n'en demeurent pas moins préoccupants. Ils doivent alerter les chancelleries occidentales sur le possible pouvoir de nuisance de la diplomatie chinoise.
La visite du président sud-coréen Moon aux Etats-Unis les 29 et 30 juin dernier a fait naître des inquiétudes sur les relations entre Séoul et Washington.
Ce mardi 27 juin, le président sud-coréen s’envole vers Washington pour rencontrer Donald Trump lors d’un sommet bilatéral jeudi 29 et vendredi 30 juin.
Nouveau test nord-coréen de tirs multiples, un jour après la décision de la Corée du Sud de suspendre le déploiement du système anti-missile américain.
Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in maintiendra le THAAD, mais pourrait renvoyer les 4 lanceurs américains omis dans l'accord officiel.
Le premier jour de son installation, le THAAD ou bouclier antimissile américain continue de faire débat en Corée du Sud.
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a maintenu l'impeachment de Park Geun-hye. Le pays doit désormais élire son successeur sous 60 jours.
Trump a réaffirmé la volonté américaine de défendre la Corée du Sud contre le Nord, notamment via le bouclier antimissile. Mais est-ce suffisant ?