Missile nord-coréen, attentat en Thaïlande et sous-marins indiens
Asie du Nord-Est
La restructuration s’appliquera avant tout aux forces terrestres jugées vieillottes et peu adaptées à la menace contemporaine. Les dix-huit corps d’armée existants devraient être remplacés par 25 à 30 divisions plus petites, de chacune 30 000 à 100 000 hommes.
D’après un colonel chinois à la retraite, le modèle soviétique, dont l’Armée populaire de libération est inspirée, est dépassé. Il faut en effet aujourd’hui privilégier des unités mobiles et flexibles afin de maximiser les temps de réaction. « C’est une tendance classique, affirme le militaire, même les Russes se sont inspirés de l’armée américaine et ont réduit la taille de leurs unités de façon à être plus réactifs et mobiles ! »
Le dernier livre blanc américain de la Défense insistait ainsi sur l’importance de former des unités modulables et multifonctionnelles, capables de réagir rapidement dans diverses situations et, le cas échéant, de pouvoir se recombiner en formations conjointes.
Ce tir intervient deux jours après le début des manœuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes en Corée du Sud. Ces exercices simulant une attaque nord-coréenne sont considérés comme une provocation par Pyongyang qui a aussitôt menacé Séoul d’une frappe nucléaire préventive.
Asie du Sud-Est
Les attentats sont monnaie courante dans les trois provinces du sud de la Thaïlande, Pattani, Yala et Narathiwat. Depuis 2004, la région est le théâtre d’une violente insurrection musulmane, qui a déjà causé plus de 6 500 morts. Le conflit impacte toutefois principalement la population locale et les forces de l’ordre déployées sur place, victimes d’explosions et de fusillades quasi quotidiennes. Si la junte militaire, qui refuse d’admettre que l’insurrection s’étend sur le territoire, avait dans un premier temps écarté la piste séparatiste musulmane pour les attentats des 11 et 12 août, l’enquête de la police semble bel et bien la confirmer.
L’USDP avait annoncé que cette convention aurait pour but de remanier le comité central et de réformer le parti (voir notre revue de presse du 22 août), après la cuisante défaite des élections de novembre 2015. Cependant, Thein Sein avait alors affirmé vouloir rester à la tête du parti jusqu’en 2020, pour l’aider à remporter les prochaines élections.
Asie du Sud
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