Projet nucléaire suspendu en Chine, insultes de Duterte et doutes à Quetta
Asie du Nord-Est
L’ampleur des rassemblements fut telle que le gouvernement a dû mobiliser la police en début de semaine pour protéger ses bureaux des manifestants. Selon les médias chinois, une dizaine d’entre eux ont été arrêtés ce lundi 8 août pour avoir lancé des pierres. La police de Lianyungang a annoncé hier mardi 9 août l’interdiction des regroupements publics.
Ce projet nucléaire a été mis au point par la China National Nuclear Corporation en collaboration avec Areva qui devait fournir la technologie. La construction devait commencer en 2020 et être achevée vers 2030. Le site n’avait pas encore été décidé. A noter que la Chine est le constructeur nucléaire le plus actif du monde avec 32 réacteurs en activité, 22 en construction et encore davantage en projet.
L’Empereur, pour qui la position de symbole de l’Etat et les activités impériales sont inséparables, était pourtant contre la réduction de ses activités. Il a donc commencé à l’époque à se demander s’il pourrait continuer à son poste tout en étant incapable de remplir tous ses devoirs. Il a notamment étudié les différentes abdications d’empereurs et de rois étrangers, en particulier européens, et le système de régence. Son père, l’Empereur Shôwa, avait d’ailleurs était le régent de l’Empereur Taishô.
Akihito avait l’intention d’exprimer ses sentiments concernant sa position et ses devoirs en tant que symbole de l’Etat dès décembre 2015. Son allocution avait cependant était reportée à cause des préparatifs de sa visite aux Philippines. Lorsqu’il a ensuite exprimé son souhait d’abdiquer le 13 juillet dernier, l’Agence de la Maison Impériale avait démenti la rumeur. Elle n’a commencé à fournir des explications sur les pensées de l’Empereur qu’à la suite de la publication de son message vidéo ce lundi 8 août (voir notre revue de presse).
Lors de la conférence de presse tenue juste après la diffusion de la vidéo, le président de l’Agence, Noriyuki Kazaoka, a indiqué qu’il espérait que le public comprendrait les inquiétudes d’Akihito. Malgré l’interdiction de l’Agence de la Maison Impériale de parler au nom de l’Empereur, Kazaoka a osé insister sur la pression que ce dernier subit, avant d’ajouter qu’il ignorait quelle serait la décision du gouvernement face à la volonté d’abdication d’Akihito.
Selon l’Agence de police nationale, 1 210 personnes ont déjà été prises en train de violer le code de la route en jouant à Pokémon Go au volant depuis la sortie officielle du jeu dans l’île ce samedi 6 août. L’application, dont le but est notamment de capturer des Pokémon – créatures de dessin animé virtuel – dans des zones elles bien réelles, a ainsi causé des accidents.
L’administration ferroviaire taïwanaise a également banni Pokémon Go et indiqué qu’elle contacterait Niantic pour enlever les stations et trains du jeu. Des Pokémon ont même été trouvés au sein d’une base militaire du Comté de Hualien hier mardi 9 août, selon les médias taïwanais. Le ministère de la Défense a ainsi rappelé que les soldats n’étaient pas autorisés à utiliser leur téléphone avec les fonctions de géolocalisation – que requiert Pokémon Go – dans les bases militaires.
Asie du Sud-Est
En réponse à cette sortie du nouveau président, les Etats-Unis ont convoqué ce lundi 8 août Patrick Chuasoto, l’ambassadeur philippin à Washington, pour « clarifier ces remarques ». Au final, le gouvernement américain assure que la relation bilatérale reste tout de même « forte » et maintiendra son aide aux Philippines malgré les déclarations de Duterte, rapporte le Philstar. Le département d’Etat n’a pas souhaité divulguer davantage de détails sur la discussion entre les deux pays alliés.
Le ministre vietnamien des Affaires étrangères a qualifié cette information d’« inexacte », sans s’étendre sur la question. Quant au vice-ministre de la Défense, le Lieutenant Général Nguyen Chi Vinh, il avait nié ces « allégations » en juin dernier à Singapour, tout en déclarant : « Il relève de notre droit à l’auto-défense de déplacer nos armes dans n’importe quelle zone, à n’importe quel moment, sur notre territoire souverain. » Il s’agirait de la mesure défensive la plus importante de la part du Vietnam en mer de Chine. Le pays se sent de plus en plus vulnérable face aux prétentions chinoises dans cette zone stratégique. Le mois dernier, Pékin a rejeté l’arbitrage du tribunal de La Haye, jugeant que les revendications de la Chine n’avaient pas de « base légale » (voir notre revue de presse du 12 juillet).
Asie du Sud
Selon un haut représentant de la police de Khyber Pakhtunkhwa désirant garder l’anonyme, les deux buts d’une revendication multiple sont de « créer une confusion [au sein des enquêteurs] et de marquer des points ». Certains groupes seraient ainsi opportunistes et ne revendiqueraient une attaque – perpétrées en réalité par des individus indépendants – que pour renforcer leur prestige ou porter à confusion les enquêteurs. D’après le directeur du Centre d’études sur la recherche et la sécurité, Imtiaz Gul, les revendications tardives indiquent qu’un élément est « douteux ». Il vaudrait donc mieux, selon le quotidien Dawn, se fier davantage aux enquêtes scientifiques qu’aux différentes revendications pour trouver les responsables des attaques, et notamment de celle de Quetta.
L’autre quotidien pakistanais Express Tribune revient quant à lui sur la tragédie en déplorant « l’élimination d’une génération entière d’avocats » lors de l’attaque de l’hôpital de Quetta. Cinquante des 70 morts causés par l’attentat étaient en effet avocats. Parmi eux se trouvaient l’ancien président de l’Association du Barreau du Bouloutchistan (BBA), Baz Muhammad Kakar, et le vice-président de l’Association du Barreau de la Cour suprême Syed Qahir Shah. Ils s’étaient rendus à l’hôpital civil pour être au chevet de leur proche et collègue, le président de la BBA, Bilal Anwar Kasi, tué plus tôt dans la journée lors d’une attaque armée revendiquée par le Jamaat-ul-Ahrar.
Selon Muhammad Yasin Khan, président de la Kashmir Economic Alliance, le commerce cachemiri est prêt à sacrifier ses affaires pour une solution « durable et réaliste » à la crise. « Le Cachemire, tout le monde doit le comprendre, est un conflit politique et a besoin d’une solution politique pour aboutir à une paix durable dans le sous-continent »,, a déclaré Khan. Omar Abdullah, ancien ministre-en-chef du Jammu-et-Cachemire, a lui aussi critiqué les propos du Premier ministre : « Voilà le nœud du problème. La réticence à accepter que le développement ne résout pas tous les problèmes. » Les manifestations devraient se poursuivre au Cachemire indien, malgré les nombreuses victimes des affrontements avec les forces de l’ordre.
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