Russie en mer de Chine, constitution thaïlandaise et Cachemire pakistanais
Asie du Nord-Est
Ce remaniement, qui aura lieu après une session extraordinaire de la Diète (du 1er au 3 août), fait suite à la victoire du PLD, le 10 juillet dernier, à la chambre haute (voir notre revue de presse du 11 juillet). Le Premier ministre a en effet indiqué au secrétaire général du Cabinet, Yoshihide Suga, qu’il souhaitait « accélérer le rythme des ‘Abenomics’ avec un nouveau Gouvernement » et « mettre en place ses politiques avec détermination, afin de faire honneur à son mandat attribué par le peuple aux élections sénatoriales ».
La BCJ a annoncé par ailleurs qu’elle conduirait une évaluation approfondie des effets du taux directeur négatif et du programme d’achat d’actifs colossal précédemment mis en place, suggérant par là une possible révision majeure de son plan de relance.
De leur côté, les investisseurs se disent déçus. Ils attendaient des mesures plus audacieuses. L’indice Nikkei a chuté de 2 % après la décision de la BCJ. « Augmenter les achats de fonds cotés en bourse ne servira absolument pas à atteindre l’objectif des 2% d’inflation. La BCJ ne l’admettra pas, mais elle a atteint les limites de l’assouplissement quantitatif et des taux négatifs », a ainsi déclaré Norio Miyagawa, économiste chez Mizuho Securities, des propos rapportés par Channel News Asia.
A la suite de l’annonce, le gouverneur de la BCJ, Haruhiko Kuroda, a tenté de justifier la décision au regard du plan de relance annoncé par le gouvernement plus tôt dans la semaine : « Le Japon conduit une politique puissante alliant mesures fiscales souples et assouplissements quantitatifs. Le plan de relance du gouvernement nous aide à renforcer cette dynamique et arrive à point nommé pour accomplir notre objectif de croissance soutenue et de stabilité des prix ». La BCJ reste optimiste et a maintenu ses prévisions d’inflation pour les années 2017 et 2018, ainsi que ses objectifs de croissance, tout en admettant la possibilité d’un rallongement des délais. Certains responsables de la BCJ ont exprimé leurs doutes quant à la viabilité d’une extension d’un plan de relance massif qui a déjà échoué à stimuler l’inflation. Des inquiétudes qui pourront être évoquées à la prochaine réunion des 20 et 21 septembre, lorsque la BCJ mènera son étude sur l’impact réel des mesures adoptées. Pour certains analystes, cet examen pourrait conduire à des mesures plus radicales.
Asie du Sud-Est
Néanmoins, de nombreux représentants soutiennent leur leader. « Nous croyons que lorsque le message du leader du parti Démocrate sera compris par le grand public, davantage de personnes changeront d’avis et voteront comme lui », a déclaré un associé d’Abhisit au Bangkok Post. Prayuth Chan-ocha, actuel Premier ministre, ne s’en inquiète pas pour autant. « Il y a certains supporters du Parti démocrate qui voteront non, comme Abhisit. C’est un choix personnel et personne ne peut forcer quiconque », a réagi Prawit Wongsuwon, vice-Premier ministre.
Les familles, les associations de défense des droits de l’homme et les gouvernements étrangers avaient pourtant exhorté le gouvernement indonésien à épargner les 14 condamnés. Les groupes de défense des droits de l’homme avaient soulevé de sérieux doutes quant à la culpabilité de Hemphrey Jefferson, ainsi que d’une femme indonésienne et d’un homme pakistanais. C’est la troisième vague d’exécution sous le mandat du président Joko Widodo, élu en 2014 après une campagne nettement tournée vers le respect des droits de l’homme, rappelle le Jakarta Post. L’année dernière, l’Indonésie avait exécuté 14 personnes, étrangères pour la plupart, reconnues coupable de trafic de drogue – ce qui avait provoqué un tollé international.
L’avion du vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu en mars 2014, entre Kuala Lumpur et Pékin. Il comptait à son bord 239 personnes dont la plupart d’origine chinoise. Les enquêteurs pensent qu’un individu aurait délibérément éteint le transpondeur de l’avion avant de dévier sa trajectoire de plusieurs milliers de kilomètres au-dessus de l’Océan indien. L’individu en question ne ferait pas partie des pilotes ou de l’équipage, puisque rien d’anormal n’a été décelé dans leur passé.
Malgré deux années de recherches effectuées au-dessus de l’Océan indien – dont une sous-marine sur 120 000 km2 qui a coûté presque 180 millions de dollars – l’épave principale reste introuvable. Les gouvernements malaisien, chinois et australien ont donc déclaré la semaine dernière que celles-ci prendraient fin si l’avion n’était pas aperçu dans la zone de recherche actuelle. Les proches des passagers chinois disparus ont donc lancé hier un appel pour qu’elles se poursuivent, rapporte le Straits Times. Ils ont notamment remis à cet effet une pétition au ministère chinois des Affaires étrangères.
Asie du Sud
Cette volonté serait confirmée par la construction d’une ligne de chemin de fer en 2006 sur le plateau tibétain. Il s’agirait d’un développement stratégique permettant de garantir l’accès aux ressources militaires nécessaires pour la TMC, d’exploiter les ressources naturelles de la région, et d’engendrer un boom économique. Officiellement, le développement très rapide de la région renforcé par cette ligne de chemin de fer avait pour but de propulser le tourisme. Cependant, la Chine a pour projet d’étendre ces infrastructures à double usage (civil et militaire). La ligne de chemin de fer devrait atteindre la frontière indienne en 2020. En août 2015, le président Xi Jingping avait affirmé lors du Tibet Work Forum : « Gouverner les zones frontalières est la clé pour gouverner un pays, et stabiliser le Tibet est une priorité pour gouverner les zones frontalières. » Une déclaration qui devrait sonner comme un avertissement pour les autorités indiennes, conclut le Daily O.
Un duo controversé qui remet en question la justice transitionnelle pour le Nepali Times. Dhal était le commandant en chef de la guérilla qui a combattu lors de la guerre civile pendant 10 ans (1996-2006), au cours de laquelle 17 000 personnes ont péri. En avril, lorsque la Commission Vérité et Réconciliation (TRC) a démarré l’enregistrement des plaintes, beaucoup de familles de victimes ont accusé Dahal. Quant à Deuba, il est également accusé de violations des droits de l’homme. Durant son deuxième mandat en tant que Premier ministre (juillet 2001 à octobre 2002), il avait déployé l’armée contre les insurgés et déclaré l’Etat d’urgence, une période marquée par les violations de droits de la personne. Dans les 50 000 plaintes déposées à la TRC, la plupart ont demandé des comptes à Dahal et Deuba pour les innombrables exécutions sommaires, disparitions forcées, viols et tortures infligées.
Pour le Nepali Times, il ne serait ainsi pas surprenant que Dahal, puis Deuba, profitent de leur mandat pour « trafiquer la loi Vérité et Réconciliation afin de se disculper ». De son côté, Suman Adhikari, membre du Conflict Victims’ Common Paltform, espère que le duo ne pourra pas échapper à la pression internationale : « Beaucoup reste à faire pour harmoniser la loi [Vérité et Réconciliation] avec la législation internationale. » Avec l’UML, parti politique le moins impliqué dans la guerre civile, écarté du pouvoir et l’alliance Dahal-Deuba aux portes du pouvoir, il faut craindre un potentiel report de la justice transitionnelle – « si elle ne disparait pas complètement », déplore le quotidien népalais.
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