Revue de presse Malaisie - 29 juillet 2016

MH370 : probables débris en Tanzanie, les familles chinoises demandent la poursuite des recherches

n débris retrouvé en Tanzanie appartiendrait très probablement à l'avion disparu du vol MH370. Copie d'écran de Channel News Asia, le 29 juillet 2016.
n débris retrouvé en Tanzanie appartiendrait très probablement à l'avion disparu du vol MH370. Copie d'écran de Channel News Asia, le 29 juillet 2016.
Channel News Asia – La disparition du MH370 n’en finit pas de faire des remous. Le ministre australien des Infrastructures et des Transports, Darren Chester, a indiqué hier jeudi 28 juillet qu’il est « fort probable » que le morceau d’aile d’avion trouvé en Tanzanie appartienne au vol MH370. Cette pièce serait la seconde certifiée comme appartenant à l’avion disparu. Une autre avait en effet été retrouvée sur l’île de la Réunion il y a un an. D’autres débris ont été localisés au Mozambique et en Afrique du Sud sans qu’un lien avec le vol MH370 n’ait formellement été établi.

L’avion du vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu en mars 2014, entre Kuala Lumpur et Pékin. Il comptait à son bord 239 personnes dont la plupart d’origine chinoise. Les enquêteurs pensent qu’un individu aurait délibérément éteint le transpondeur de l’avion avant de dévier sa trajectoire de plusieurs milliers de kilomètres au-dessus de l’Océan indien. L’individu en question ne ferait pas partie des pilotes ou de l’équipage, puisque rien d’anormal n’a été décelé dans leur passé.

Malgré deux années de recherches effectuées au-dessus de l’Océan indien – dont une sous-marine sur 120 000 km2 qui a coûté presque 180 millions de dollars – l’épave principale reste introuvable. Les gouvernements malaisien, chinois et australien ont donc déclaré la semaine dernière que celles-ci prendraient fin si l’avion n’était pas aperçu dans la zone de recherche actuelle. Les proches des passagers chinois disparus ont donc lancé hier un appel pour qu’elles se poursuivent, rapporte le Straits Times. Ils ont notamment remis à cet effet une pétition au ministère chinois des Affaires étrangères.

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