Séisme japonais, moratoire indonésien et vague de chaleur meurtrière en Inde
Asie du Nord-Est
Le secrétaire général du Cabinet, Yoshide Suga, a déclaré qu’au moins 19 maisons s’étaient effondrées et que des centaines d’appels, provenant en majorité de Mashiki, avaient été enregistrés, rapportant des dégats matériels et des victimes encore bloquées sous les décombres. Aucune anomalie n’a pour l’instant été relevée dans les centrales nucléaires à proximité. Le fonctionnaire en charge de la gestion des catastrophes de la préfecture de Kumamoto a indiqué que les opérations de sauvetage avaient été interrompues à plusieurs reprises par les répliques du séisme. À Tokyo, le Premier ministre Shinzo Abe a mis en place une cellule de crise et a chargé les autorités concernées de centraliser les informations. Il a promis que le gouvernement ferait de son mieux pour soutenir les victimes en leur apportant de la nourriture, des biens de première nécessité et une assistance médicale.
Asie du Sud-Est
Pékin et Washington s’accusent mutuellement de militariser la zone, à force d’exercices conjoints pour les Etats-Unis et de construction d’infrastructures pour la Chine.
Pour la Commission, les lois discriminantes contre les minorités religieuses – chrétiennes et musulmanes notamment – comme la loi sur la citoyenneté de 1982, devraient donc être supprimées et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié. Le pays a pour l’instant nié toute discrimination à l’encontre des 1,1 million de musulmans Rohingyas dans le pays, dont beaucoup restent apatrides et vivent dans « des conditions proches de l’apartheid ». En dépit de son statut d’icône, la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi s’est pour le moment exprimée avec beaucoup de précautions sur la question, de peur de perdre des soutiens en prenant position. De nombreuses sanctions internationales restent encore en vigueur en Birmanie, les recommandations du rapport n’ont néanmoins aucune valeur contraignante.
Asie du Sud
Les experts attribuent cette diminution drastique des réserves aux faibles précipitations de ces deux dernières années. En tout, 74 des 91 réservoirs principaux ont des réserves inférieures à la moyenne de ces dix dernières années. Une baisse inquiétante, que la canicule ne risque pas d’arranger.
Un plan qui se décline en trois domaines d’intervention : légal, administratif et politique. Près de 220 Pakistanais seraient impliqués dans le scandale financier international, y compris des proches du Premier ministre Nawaz Sharif. Contre l’avis de l’opposition qui souhaitait voir un juge en exercice à la tête de la commission judiciaire, le gouvernement a choisi de nommer un juge à la retraite pour la diriger. Cette commission spéciale aura le pouvoir d’appeler à comparaitre n’importe quel individu ou institution et de soliciter les services des agences de son choix pour l’aider dans son enquête. Concernant le volet politique, le ministre de l’Intérieur et le ministre en chef du Pendjab ont désormais pour tâche de s’occuper des partis mécontents. Enfin, le bureau du Premier ministre a indiqué dans un communiqué, publié après la réunion du jeudi 14 avril, que la direction du parti de la Ligue musulmane pakistanaise (le parti de Nawaz Sharif, Ndlr) ne serait pas destabilisée par « les conspirations et l’avalanche d’allégations ridicules à l’encontre du Premier ministre ».
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