Japon : séisme meurtrier dans le Sud-Ouest du pays

Un violent séisme de magnitude 7 a frappé le sud du Japon dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 avril. Copie d'écran du "Japan Times", le 15 avril 2016.
Un violent séisme de magnitude 7 a frappé le sud du Japon dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 avril. Copie d'écran du "Japan Times", le 15 avril 2016.
The Japan Times – Le bilan provisoire est de neuf morts et pas moins de 860 blessés. Un séisme d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter et plusieurs de ses répliques ont secoué l’île de Kyushu dans le Sud-Ouest du Japon dans la nuit du jeudi 14 avril. C’est dans la ville de Mashiki, la plus fortement touchée, qu’on dénombre pour l’instant le plus grand nombre de victimes. 44 400 personnes ont dû quitter leur maison pour l’un des 500 abris mis à disposition par la préfecture de Kumamoto une fois l’ordre d’évacuation donné. Des pompiers, des membres des Forces japonaises d’autodéfense et de la police ont été mobilisés sur place par le gouvernement pour mener à bien les opérations de secours.

Le secrétaire général du Cabinet, Yoshide Suga, a déclaré qu’au moins 19 maisons s’étaient effondrées et que des centaines d’appels, provenant en majorité de Mashiki, avaient été enregistrés, rapportant des dégats matériels et des victimes encore bloquées sous les décombres. Aucune anomalie n’a pour l’instant été relevée dans les centrales nucléaires à proximité. Le fonctionnaire en charge de la gestion des catastrophes de la préfecture de Kumamoto a indiqué que les opérations de sauvetage avaient été interrompues à plusieurs reprises par les répliques du séisme. À Tokyo, le Premier ministre Shinzo Abe a mis en place une cellule de crise et a chargé les autorités concernées de centraliser les informations. Il a promis que le gouvernement ferait de son mieux pour soutenir les victimes en leur apportant de la nourriture, des biens de première nécessité et une assistance médicale.

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]