Park Geun-hye menacée d'une enquête, aide nippone à la Birmanie et Nawaz Sharif
Asie du Nord-Est
Interrogé sur son nouveau rôle, Kim a rappelé qu’il accomplirait sa tâche à « 100 %, eu égard aux droits constitutionnels dévolus au Premier ministre ». Il envisage notamment « un remaniement gouvernemental » qui pourrait intervenir à la suite de négociations entre les membres du parti majoritaire Saenuri et ceux de l’opposition. Il a également indiqué qu’il ne s’agissait pas là d’un effet d’annonce mais que « ces décisions avaient été prises suite à des « entretiens satisfaisants » avec la présidente Park ».
Enfin, le nouveau Premier ministre a également indiqué qu’il pourrait demander à la locataire de la Maison bleue de « renoncer à son affiliation au parti majoritaire Saenuri » si cette appartenance devait contrecarrer « sa volonté de normaliser le gouvernement ».
Pour le Straits Times qui y consacre un long développement, ce « scandale a sécoué la présidence, exposant Madame Park au ridicule et à l’indignation de la population ». Surtout, rappelle le quotidien singapourien, les propos du Premier ministre ouvre une porte jusque-là inconnue, car « en vertue de la Constitution sud-coréenne, aucun président sortant ne peut être inculpé au pénal hors de cas de trahison ou d’insurrection ». Et de conclure : « Il n’est pas clair si un président en exercice peut être ou non sous le coup d’une enquête et inculpé après son départ ».
Or c’est précisément ce que refuse de faire le parti démocrate-progressiste. Depuis son discours d’investiture le 20 mai dernier, Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise ne cesse d’affirmer qu’elle reconnaît certes le sommet de 1992 comme un « fait historique » mais qu’elle n’approuve pas le « consensus ». Hier mercredi 2 novembre, Tsai n’en a pas moins appelé Pékin à reprendre les négociations avec Taipei pour assurer des relations pacifiques entre les deux rives. Elle a aussi enjoint la Chine populaire à respecter l’identité taïwanaise : « Nous espérons que les autorités de Pékin puissent reconnaître la foi bien ancrée dans le système démocratique au sein du peuple taïwanais. »
Les coups de feu auraient été entendus dans un bâtiment de la base abritant un escadron anti-déminage, ce qui aurait conduit les autorités américaines a fermer entièrement la base par sécurité.
Pour l’adjoint aux affaires publiques des forces navales américaines stationnées au Japon cité par la quotidien nippon, « l’incident s’est produit dans un bâtiment se situant dans une zone de maintenance ; ce qui n’est pas la partie la plus calme de la base ». Et la sécurité s’est mise en place car « quelqu’un a cru entendre quelque chose et ce quelque chose ressemblait à des coups de feu ».
Et le Japan Times de rappeler que « les forces armées américaines sont stationnées au Japon depuis la défaite de la Seconde Guerre mondiale » et que « les crimes occasionnels perpétrés par le personnel militaire ou civil américain présent dans ces bases rendent furieux le public [japonais] et poussent souvent à des appels au démantèlement ».
Asie du Sud-Est
Cependant, Aung San Suu Kyi n’a pu échapper aux questions sur la gestion du conflit dans l’Etat birman de Rakhine, depuis l’attaque le 9 octobre de postes de police à la frontière avec le Bangladesh. « Le gouvernement birman répond au problème au Rakhine selon les principes de l’Etat de droit », a défendu la Prix Nobel de la Paix en 1991, rapporte le Straits Times. Dans cette région où vivent l’essentiel des Rohingyas, cette minorité musulmane déclarée apatride depuis mars 2015, l’armée a bouclé l’accès aux humanitaires et est accusée d’exactions, de viols et de meurtres de civils. Aung San Suu Kyi n’a fait aucun autre commentaire sur les appels des ONG ou de l’ASEAN à ouvrir une enquête pour violations des droits de l’homme.
Aucune des attaques n’a été revendiquée, comme à l’habitude. Mais le mode opératoire et les lieux choisis sont ceux des insurgés musulmans. La police n’a pas su dire pourquoi la soirée de ce mercredi a été choisie pour cette série d’attentats. Le même jour, le vice-ministre thaïlandais de la Défense était en visite avec une délégation de 13 membres du gouvernement dans ces régions méridionales. Pour mieux comprendre l’insurrection musulmane dans cette partie de la Thaïlande, lire notre dossier spécial.
Cette annonce russe intervient 24 heures après les exercices conjoints menés par l’Indonésie avec les Etats-Unis. Ce mardi 1er novembre, les marines américains et l’armée de l’air indonésienne ont ainsi donné le coup d’envoi de dix jours d’exercices nommés « Cope West » à Manado, dans la province de Sulawesi du Nord, rapporte le Jakarta Post. C’est la première fois depuis 19 ans que les deux pays mènent un tel exercice de combat « avion contre avion ». Une démonstration de force importante pour les Américains dont l’influence est en perte de vitesse en Asie du Sud-Est à cause de la « séparation » voulue par le président philippin Rodrigo Duterte.
Asie du Sud
Par ailleurs, la Cour avait demandé au parti au pouvoir, la Pakistan Muslim League-Nawaz (PML-N), et à l’opposition du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de déposer leurs propositions pour la formation d’une commission d’enquête sur les fuites des Panama Papers. Mais l’audience a été ajournée. Cette commission est l’une des principales revendications d’Imran Khan, chef du PTI, qui souhaite par cette enquête obtenir la démission de Nawaz Sharif, rappelle le Straits Times.
La mort de Grewal a déclenché un scandale dans la classe politique indienne. Et Rahul Gandhi voulait témoigner de sa solidarité avec la famille de l’ancien miltaire, en même temps que se montrer en phase avec ses revendications. Mais le vice-président du Congrès n’a pas vraiment profité de cette « séquence » de communication politique. Rahul a été détenu brièvement par la police, qui l’a empêché de rencontrer la famille du défunt.
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