Missiles nord-coréen, djihadiste indonésien et diffamation indienne
Asie du Nord-Est
Par-delà les discours, l’inflexibilité chinoise se traduit aussi en actes. Alors que s’ouvre ce mardi 19 juillet une série d’exercices militaires chinois autour des îles Paracels, le New York Times rapporte que Pékin organisera bientôt des « patrouilles aériennes régulières » en mer de Chine du Sud. Mais bien que les démonstrations de puissance se multiplient, ces dernières restent modérées, commente Euan Graham, directeur du programme « Sécurité Internationale » au Lowy Institute de Sydney. « Il est bien plus sage pour la Chine de faire patrouiller ses avions de combat au-dessus des eaux internationales que d’entamer, par exemple, des travaux de remblayage dans le récif Scarborough [revendiqué par les Philippines mais sous contrôle chinois depuis 2012, ndlr] ou d’imposer une soi-disant zone d’idenfitication de défense aérienne. »
Le Yasukuni est un sanctuaire où l’on honore les millions de soldats morts pour le pays, dont 14 criminels de guerre de classe A, rappelle le quotidien japonais. Un lieu de mémoire souvent perçu comme un symbole du passé militariste nippon par les pays qui ont souffert de l’occupation japonaise, tels que la Corée et la Chine.
Asie du Sud-Est
Le comité de crise devra ainsi « prendre des dispositions à l’échelle nationale afin d’arrêter les personnes qui attisent les émeutes ». Sa principale mission de prévention des conflits sectaires sera soutenue par une communication plus efficace avec les forces de sécurité ainsi que la mise en place d’un soutien médiatique visant à contrecarrer l’influence des médias qui attisent les tensions religieuses. Certaines ONG locales applaudissent l’initiative du gouvernement birman ; d’autres craignent en revanche que ce comité transgresse les droits de l’homme.
Asie du Sud
Selon une source proche de la police, les autorités du Pendjab ont interdit à la famille de Qandeel de pardonner à leur fils. « Cela a été fait sur instruction du gouvernement. Mais cela n’arrive que très rarement » a indiqué la source. Une information confirmée par Islamabad. En février, le Premier ministre Nawaz Sharif avait promis d’accélérer le passage du vote au Parlement d’un projet de loi visant à interdire la possibilité de pardonner les « crimes d’honneur ». Une promesse non-tenue selon les associations de défense des droits. La police a par ailleurs annoncé qu’elle enquêtait également sur la personne de Qavi, ce religieux limogé d’un important comité musulman après avoir été pris en photo avec la starlette sur ses genoux. Il nie toute implication. De son côté, le père de la victime, Muhammad Azeem, a d’ores et déjà porté plainte contre deux de ses fils et a juré de ne jamais leur pardonner.
Plus de 500 personnes meurent chaque année au Pakistan pour des questions « d’honneur », rappelle Channel News Asia, le plus souvent des femmes, assassinées par un membre de leur famille.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don