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Inde : la Cour suprême demande des excuses à Rahul Gandhi sous peine de procès

Le vice-président du Parti du Congrès indien, Rahul Gandhi, risque un procès pour diffamation. Copie d'écran du Times of India, le 19 juillet 2016.
Le vice-président du Parti du Congrès indien, Rahul Gandhi, risque un procès pour diffamation. Copie d'écran du Times of India, le 19 juillet 2016.
Times of India – S’excuser ou risquer le procès. C’est l’ultimatum lancé par la Cour suprême indienne à Rahul Gandhi, vice-président du Parti du Congrès, pour des propos tenus en 2014. Lors d’un rassemblement politique à Thane (Maharashtra), le petit-fils d’Indira Gandhi, alors en lice pour devenir Premier ministre, avait affirmé : « Le RSS [organisation-mère du nationalisme hindou, ndlr] a tué le Mahatma Gandhi alors qu’aujourd’hui, les membres du BJP [parti nationaliste hindou, émanation politique du RSS, ndlr] se réclament de lui. » Les juges de la Cour suprême reprochent à Rahul Gandhi de mettre tous les membres du BJP « dans le même sac », et lui impose de s’excuser sous peine de l’ouverture d’un procès en diffamation le 27 juillet. De son côté, Rahul Gandhi s’est justifié en rappelant qu’il ne faisait qu’énoncer des « faits historiques recensés dans les archives gouvernementales ».

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