Pakistan : le gouvernement interdit le "pardon" de la famille pour le meurtre de Qandeel Baloch
Selon une source proche de la police, les autorités du Pendjab ont interdit à la famille de Qandeel de pardonner à leur fils. « Cela a été fait sur instruction du gouvernement. Mais cela n’arrive que très rarement » a indiqué la source. Une information confirmée par Islamabad. En février, le Premier ministre Nawaz Sharif avait promis d’accélérer le passage du vote au Parlement d’un projet de loi visant à interdire la possibilité de pardonner les « crimes d’honneur ». Une promesse non-tenue selon les associations de défense des droits. La police a par ailleurs annoncé qu’elle enquêtait également sur la personne de Qavi, ce religieux limogé d’un important comité musulman après avoir été pris en photo avec la starlette sur ses genoux. Il nie toute implication. De son côté, le père de la victime, Muhammad Azeem, a d’ores et déjà porté plainte contre deux de ses fils et a juré de ne jamais leur pardonner.
Plus de 500 personnes meurent chaque année au Pakistan pour des questions « d’honneur », rappelle Channel News Asia, le plus souvent des femmes, assassinées par un membre de leur famille.
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