Tag : Total
- Publié 19 Février 2022
Podcast : "Où va la Birmanie, un an après le coup d'État"
Le mercredi 16 février à 18h30, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une conférence pour mieux comprendre la situation de la Birmanie un an après le coup d’État militaire du 1er février 2021. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
- Publié 01 Février 2022
Conférence le 16 février : "Où va la Birmanie, un an après le coup d’Etat ?"
À ne pas manquer ! Asialyst et l'Inalco coorganisent le mercredi 16 février à 18h30 une conférence pour mieux comprendre la situation de la Birmanie un an après le coup d’État militaire du 1er février 2021. Le débat sera aussi diffusé en direct sur YouTube Live. Inscription gratuite mais obligatoire.
- Publié 29 Janvier 2022
Birmanie : sauve-qui-peut général, un an après le coup d'État
Le 1er février 2021, le putsch des militaires renversait le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi trois mois après un nouveau raz-de-marée électoral. Un an plus tard, le pays s'enfonce dans la violence doublée d'un naufrage économique sans fin. Les géants pétroliers Total et Chevron, actionnaires majoritaires et opérateur du principal champ gazier birman de Yadana, ont méticuleusement coordonné l'annonce simultanée de leur départ irrévocable le 21 janvier. Le signal d'un sauve-qui-peut général, tant parmi les rares expatriés occidentaux encore présents, qu'au sein des milieux économiques birmans.
- Publié 25 Janvier 2022
Birmanie : pourquoi le départ de Total et Chevron change la donne
Vendredi 21 janvier, les géants pétroliers Total, devenu TotalEnergies en 2021, et Chevron ont annoncé simultanément leur décision irrévocable de quitter la Birmanie. Ils abandonnent "sans contrepartie financière", selon les termes de leurs communiqués, le champ gazier offshore de Yadana ainsi que le gazoduc de 370 km exportant sa production en Thaïlande, déjà amortis. Sans qu'on connaisse encore les raisons de ce revirement, Jusqu'au 21 janvier, le bilan des sanctions imposées par les occidentaux à la junte birmane était quasiment nul. Le départ de Total et Chevron ouvre la porte à des sanctions contre leur ex-partenaire, la MOGE (Myanma Oil & Gas Enterprise), la perfusion financière des putschistes.
- Publié 27 Août 2021
Total et la Birmanie : une question non résolue
Malgré ses démentis, le géant pétrolier français continue de financer la junte en Birmanie revenue au pouvoir par le putsch du 1er février. Ce financement se perpétue via un montage complexe autour du gisement de gaz de Yadana. L'Union européenne a imposé des sanctions aux militaires qui ne cessent de réprimer brutalement l'opposition et les manifestants anti-coup d'État. Mais ces sanctions ne concernent pas le gaz. Pourtant, il est urgent de priver l'armée birmane de ses revenus parmi les plus conséquents, rappelle Frédéric Debomy dans cette tribune.
- Publié 26 Mai 2021
Birmanie : Chevron se désolidarise de Total face aux accusations de financement de la junte
La présence de Total en Birmanie est menacée. Son partenaire, la compagnie pétrolière américaine Chevron, a fait savoir au Gouvernement d'Union Nationale (GUN), qui regroupe des élus et des personnalités unies contre le putsch du 1er février, qu'elle ne s'opposait pas à des sanctions américaines visant la MOGE (Myanmar Oil and Gas Entreprise), principale perfusion financière des généraux birmans.
- Publié 14 Mai 2021
Birmanie : la junte fermement soutenue par les généraux thaïlandais
Unités de l'armée thaïlandaise déployées à la frontière birmane, coup de mains entre putschistes contre les mouvements pro-démocratie, arrestation d'opposants réfugiés... Le soutien politique des généraux thaïlandais à leurs homologues en Birmanie est multiforme. Cette solidarité est aussi financière : les deux juntes sont partenaires d'un consortium aux Bermudes mis en place par le groupe pétrolier français Total en partenariat avec les Américains Unocal puis Chevron.
- Publié 03 Mai 2021
Birmanie : vers des sanctions énergiques contre les généraux ?
Les Occidentaux le savent. Le talon d'Achille des généraux putschistes en Birmanie est énergétique. Ils sont sous perfusion financière d'un montage complexe autour de l'exploitation d'un immense champ gazier. Le tout conçu et mis en œuvre par Total en partenariat avec Chevron. La France et les États-Unis ont donc une arme décisive entre leurs mains. Si Paris ne semble toujours pas vouloir actionner ce levier, un groupe bipartisan au Sénat à Washington a demandé à Joe Biden des sanctions là où ça fait mal pour la junte birmane.
- Publié 05 Avril 2021
Total en Birmanie : le tabou ébranlé
Depuis le putsch des généraux birmans le 1er février dernier, aucun responsable politique français, aucun élu n'a prononcé le mot tabou : Total. Pourtant, le groupe pétrolier est la perfusion indispensable à la survie financière de la junte birmane. L'omerta française a été rompue ce dimanche 4 avril par Patrick Pouyanné, le PDG de Total.