

Votre média sur l'Asie
Au printemps dernier, elles étaient censurées, injuriées sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, les féministes ont le vent en poupe en Chine, avec une puissante résurgence du mouvement #Metoo en trois actes. Que s'est-il passé ? Assise-t-on à une instrumentalisation du mouvement par les autorités chinoises ?
Ces dernières semaines, plusieurs des grandes voix du féminisme en Chine se sont vues réduites au silence, avec la fermeture en cascade de plusieurs de leurs comptes sur les réseaux sociaux chinois. Comment expliquer ce bannissement ? Certains groupes féministes rejettent le mariage et la procréation. Insupportable aux oreilles des autorités chinoises, soucieuses de relancer la natalité via l'union hétérosexuelle à l'heure du déclin démographique de la Chine.
Ces derniers mois, les manifestants pro-démocratie à Hong Kong, Taïwan et en Thaïlande s'organisent pour soutenir leurs luttes en créant un mouvement pan-asiatique pour la démocratie.
Jamais Huang Yuexing, professeur de swing d'une trentaine d'années, vivant à Shanghai, n'aurait imaginé que son challenge de danse lancé sur internet en février dernier pour remonter le moral de ses élèves confinés à Wuhan, connaîtrait une destinée mondiale ! Le "Capital Idea Challenge", chorégraphie d'une minute sur une musique de jazz très entraînante de Gene Krupa, a été relevé par plus de 35 pays à ce jour. Il s'est propagé à l'image de l'épidémie : d'abord en Chine, puis en Italie où il a explosé, avant de gagner les États-Unis. Entretien.
La nouvelle fonctionnalité de Facebook nuit gravement à l'audience des médias indépendants et des ONG, alors que le Cambodge vit une répression brutale.
En Corée du Sud, des "pompes funèbres digitales" chargées d'effacer les traces numériques et commentaires désobligeants sur Internet.