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Quel espoir pour les démocrates à Hong Kong ? Sorti de prison le 17 juin, Joshua Wong, l'un des jeunes ledares du "Mouvement des parapluies" en 2014, est reparti au combat. Après des manifestations massives les 9 et 16 juin derniers, le projet de loi sur les extraditions a été suspendu jusqu'à nouvel ordre. Pour Joshua Wong, Pékin reviendra à la charge jusqu'à ce qu'il "contrôle Hong Kong".
L'une des libertés majeures battues en brèche à Hong Kong est la liberté de la presse. Le Parti communiste chinois déploie méthodiquement son "pouvoir de nuisance" à coup de "lignes rouges" imposées au nom de la "sécurité nationale", d'intimidations physiques ou de disparitions, de retrait des revenus publicitaires ou de "démissions volontaires" d'éditorialistes trop indépendants.
Alors que les manifestations continuent à Hong Kong pour un retrait total du projet de loi sur l'extradition vers la Chine, l'emprise de Pékin ne cesse d'entraver le système électoral de l'ancienne colonie britannique.
Alors que les leaders du mouvement Occupy Central viennent d'être condamnés à de la prison, la situation de la société civile à Hong Kong ressemble de plus en plus à celle du continent chinois. C'est ce que dénonce Chan Kin-man, l'un des condamnés, dans un essai, dont Asialyst publie la traduction française.
Le gouvernement de Pékin détourne l'État de droit à Hong Kong pour imposer son autoritarisme. C'est ce que dénonce point par point Benny Tai dans un essai, dont Asialyst publie un premier extrait.
Jugé pour son rôle dans le "Mouvement des parapluies" à Hong Kong fin 2014, Benny Tai Yiu-ting dénonce la répression des libertés politiques et des droits de l'opposition à Hong Kong. Sans pour autant désarmer.
Les voeux de Pékin ont été exaucés. La Haute Cour de Hong Kong a ordonné la destitution de deux députés indépendantistes à Hong Kong.