Conséquences des séismes japonais, accusation de népotisme en Thaïlande et attaque à Kaboul
Asie du Nord-Est
Tout d’abord, la catastrophe a déjà un sérieux impact sur l’économie de l’archipel : les industries principales sont fermées et le cours du Nikkei a baissé de 3,2 %. Le secteur agricole est lui aussi touché puisque les rizières sont partiellement endommagées. Kumamoto, important centre industriel, manque de nourriture : une situation provoquée par les glissements de terrain qui ont bloqué les routes menant à la ville. De même, le secteur des transports a été frappé de plein fouet avec la suspension des vols commerciaux et du Shinkansen en direction de Kyushu. Au niveau des infrastructures, la région manque d’eau et d’électricité. Enfin, si les trois centrales nucléaires de la région n’ont pas été affectées, les autorités de Régulation nucléaire vont toutefois tenir une session extraordinaire lundi pour discuter du désastre.
Du point de vue humain, les médias japonais, enfin, ont confirmé la mort de 42 personnes, et 10 sont encore portées disparues. Par ailleurs, 190 personnes sont sérieusement blessées et 110 000 ont été déplacées.
En effet, lors de leur dernière assemblée générale, les députés DPP ont proposé une loi nommée « règles concernant la gestion des accords entre la Chine et Taïwan ». Or, dans la dernière version de cette dernière, les noms « Taïwan » et « Chine » ont été remplacés par « Zone Taïwan » et « Zone continentale ». Selon les députés, le changement s’est fait conformément à la Constitution et aux lois sur les relations inter-détroit dans le but justement d’éviter d’initier une polémique.
Les journalistes du Taipei Times estiment de leur côté qu’utiliser ce genre de termes est dégradant pour la souveraineté nationale. Cela montre que la vision des relations inter-détroit par les membres du DPP ne diffère pas de celle du KMT.
C’est sur un ton « colérique » que le quotidien tente ainsi de rappeler qu’une conscience taiwanaise se forge dans l’opinion publique depuis plusieurs années.
La future présidente Tsai Ying-wen a pourtant affirmé que son gouvernement s’efforcerait de protéger les intérêts nationaux et d’élever la dignité nationale. Mais la population se méfie des promesses en l’air : elle craint que le futur gouvernement n’ait d’autre choix que de continuer sur les traces du Président KMT sortant Ma Ying-jeou, conclut l’éditorialiste.
Selon les médias chinois officiels, ce programme n’est qu’une « corde » supplémentaire à « l’arc » des mesures anti-corruption de Xi Jinping. En effet, selon les normes actuellement en vigueur à Shanghaï, les « épouses des membres haut-placés du PCC n’ont pas le droit d’exercer une activité tant dans des entreprises privées que dans des entreprises étrangères » ; de même que les enfants des dits membres qui – s’ils peuvent s’engager dans des activités lucratives – ne peuvent le faire dans les domaines de compétences de leurs parents. De plus, toujours en accord avec ce programme pilote, chaque membre du PCC doit signaler toutes ses activités annexes, ainsi que celles de ses proches à la commission ad hoc.
Selon l’agence de presse Xinhua, ces nouvelles règles devraient bientôt « être institutionnalisées et devenir à long terme une pratique « normale » ».
Asie du Sud-Est
Le Général s’est défendu lundi d’une nomination abusive. Assurant que son fils avait toutes les qualifications nécessaires pour le poste, il a également expliqué que de nombreux enfants d’officiers de haut rang intégraient l’armée quand des places s’y libéraient. Il a ajouté que le Premier ministre, Prayuth Chan-ocha, n’y avait vu aucune objection tant que le processus de nomination était légitime. Le ministre de la Défense, Prawit Wongsuwon a également apporté son soutien à la nomination du neveu de ce dernier. Face aux journalistes, il s’est publiquement interrogé sur les fuites répétées de documents militaires mais a néanmoins évité la question du népotisme.
Asie du Sud
Si aucun groupe n’a encore revendiqué les attaques, le porte-parole des Talibans a déclaré que des membres du mouvement extrémiste auraient infiltré les bureaux de l’Amaniyat, la principale agence d’espionnage du pays (National Directorate of security).
Les journalistes sur place observent de la fumée sortant du quartier des ambassades, qui comporte notamment le siège de la principale mission de l’Otan en Afghanistan, et des coups de feu ont été entendus près de l’Amaniyat.
La réapparition du groupe Taliban en Afghanistan remet en question les capacités des forces afghanes. Des négociations entamées l’été dernier en faveur d’un règlement du conflit ont été interrompues. Pour cause, la révélation il y a deux ans du décès du leader du mouvement extrémiste, Mullah Omar qui a provoqué des conflits internes au sein du groupe (sur cet homme, relire le reportage de notre correspondante Sylvie Lasserre Yousafzai).
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