Chine : le plan de surveillance des familles des membres du PCC étendu

Xi Jinping entend étendre son programme pilote de surveillance des familles des membres du PCC à quatre nouvelles provinces. Copie d'écran du “South China Morning Post ”, le 19 avril 2016.
Xi Jinping entend étendre son programme pilote de surveillance des familles des membres du PCC à quatre nouvelles provinces. Copie d'écran du “South China Morning Post ”, le 19 avril 2016.
South China Morning Post Un vaste programme de surveillance des activités des conjoints et des proches des membres du Parti communiste chinois (PCC) en vigueur à Shanghaï depuis le milieu de l’an dernier va être étendu à quatre nouvelles provinces ou municipalités autonomes (Pékin, Xinjiang, Guangdong et Chongqing) annonce ce mardi 19 avril le quotidien hongkongais. Ce dernier de noter que cette annonce intervient quelque jours après les révélations des « Panama papers » impliquant les parents d’au moins huit membres actuels ou anciens du comité permanent du Politburo du PC chinois, l’organe suprême du pouvoir à Pékin, dans l’utilisation de sociétés offshore.

Selon les médias chinois officiels, ce programme n’est qu’une « corde » supplémentaire à « l’arc » des mesures anti-corruption de Xi Jinping. En effet, selon les normes actuellement en vigueur à Shanghaï, les « épouses des membres haut-placés du PCC n’ont pas le droit d’exercer une activité tant dans des entreprises privées que dans des entreprises étrangères » ; de même que les enfants des dits membres qui – s’ils peuvent s’engager dans des activités lucratives – ne peuvent le faire dans les domaines de compétences de leurs parents. De plus, toujours en accord avec ce programme pilote, chaque membre du PCC doit signaler toutes ses activités annexes, ainsi que celles de ses proches à la commission ad hoc.

Selon l’agence de presse Xinhua, ces nouvelles règles devraient bientôt « être institutionnalisées et devenir à long terme une pratique « normale » ».

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