Elections coréennes, soutien à la Constitution thaïlandaise et e-plateforme indienne
Asie du Nord-Est
La présidente Park Geun-Hye – et, par extension, son Parti Saenuri – espère renouveler sa majorité et surtout obtenir « un élan » afin d’imposer les dernières réformes économiques avant la fin de son mandat dans moins de deux ans. Dans le cas contraire, le couperet de la prochaine élection présidentielle arriverait plus rapidement que prévu analyse le quotidien coréen.
Pour l’opposition aussi, les résultats du vote sont d’importance. En effet, les deux partis – le Parti Minjoo (MPK) et le Parti du Peuple – ont tenté de faire de ces élections un référendum contre la politique économique de Park et une trop lourde défaite accentuerait alors encore leur division en vue de l’élection présidentielle de 2017. Une division qui pourrait amener à la fin du « système bipartisme traditionnel » avec l’éclosion du Parti du Peuple comme « voix prépondérante ».
Selon un sondage à la sortie des urnes réalisé à la mi-journée par KBS TV et cité le journal coréen, le parti Saenuri ne reccueillerait pas la majorité absolue en reccueillant entre 121 et 143 sièges ; contre le Minjoo entre 101 et 123 et enfin le Parti du Peuple entre 34 et 41.
Selon Josh Earnest « la poursuite d’un monde libéré des armes nucléaires continue d’être un « objectif à long terme » du président et de son administration » et en cela « il n’existe pas de plus forte illustration de cet engagement » qu’une visite sur le site du premier bombardement nucléaire de l’histoire.
Pour autant prévient le Japan Times en reprenant une dépèche de l’agence Kyodo, cette visite d’un président en exercice pourrait être perçue par l’opinion américaine comme « l’équivalent d’une excuse publique pour ces bombardements » que nombre de vétérans perçoivent aujourd’hui encore comme ayant été l’unique moyen de forcer le gouvernement impérial japonais à la rédition.
Ainsi, pour chaque information à propos « d’activités suspicieuses liées à l’extrèmisme religieux ou à des actes terroristes », le gouvernement provincial peut offrir une récompense allant jusquà cinq millions de RMB (soit 683 000 d’euros). Un membre du gouvernement provincial cité par Radio Free Asia justifie la mise en place d’un tel système par « la réalité et le développement de la situation au Xinjiang ».
Concrètement les informateurs – qui demeureront anonymes – seront donc rémunèrés à hauteur « de la qualité de leur information », avec un accent particulier mis sur « les préparatifs d’attentats à la bombe et les faiseurs de bombes ». Mais, la prévention des actes terroristes n’est pas l’unique objectif de ce programme préviennent les autorités puisque des primes seront également accordées pour toutes informations concernant des « activités religieuses illégales ».
Ce nouveau programme en place depuis le 11 avril inquiète les activistes des droits de l’homme présents au Xinjiang qui parlent « d’un mécanisme de surveillance global nuisible pour la socièté » puisqu’il pousse « chacun a espionner l’autre ».
Asie du Sud-Est
Cette visite doit permettre au président de promouvoir un renforcement des relations bilatérales avec l’Europe, notamment en matière de commerce – l’Indonésie est le quatrième partenaire commercial de l’UE – dont devrait résulter un certain nombre d’accords commerciaux. Autre sujet majeur préssenti, celui de l’intensification de la coopération entre services de renseignement afin de lutter contre le radicalisme religieux et le terrorisme.
En novembre dernier, Les Philippines et le Vietnam avaient déjà conclu un accord stratégique afin de renforcer leurs relations en matière de sécurité face aux revendications de Pékin en Mer de Chine du Sud. Ce rapprochement reste relativement « osé » dans une région où l’influence économique chinoise a dissuadé plusieurs pays de prendre une positition commune.
Asie du Sud
Elle doit permettre aux agriculteurs de faire le choix de vendre leurs produits sur internet et/ou sur les marchés locaux (mandis), où les produits sont taxés. La possibilité de vendre en ligne devant augmenter leurs revenus et améliorer la disponibilité des produits en limitant la hausse des prix, selon le ministre indien de l’Agriculture Radha Mohan Singh. Autre mesure en cours que le ministre a tenu à rappeler, celle de la mise en place d’une « carte de santé des sols » dont l’objectif est de promouvoir l’analyse des terres et l’utilisation équilibrée par les fermiers de fertilisants en conséquence. Ce système leur permettrait, en théorie, de réaliser de meilleurs rendements à moindre coût.
Selon un trac distribué dans la région, le combat contre les « mauvais éléments » de la société serait entré dans sa phase finale et les forces de sécurité devraient bientôt les avoir éliminés.
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