Avertissement de Pékin à Hanoï, pleins pouvoirs en Thaïlande et explosion à Quetta
Asie du Nord-Est
« S’il se confirme », écrit le Global Times, ce renforcement militaire des îles avec des lances-rockette montrera la détermination de Hanoï à renforcer son déploiement militaire dans la région. Le ministère vietnamien des Affaires étrangères a cependant indiqué que l’information de Reuters était « inexacte » sans donner plus de détails. « Si ce n’était pas le cas, avertit l’éditorial chinois, cela serait une terrible erreur du Vietnam qui avait promis, comme les autres pays concernés par les litiges territoriaux en mer de Chine, de reprendre le droit chemin ; à savoir résoudre les conflits spécifiques via la consultation des partis directement concernés. »
Mais dans l’imprévisible mer du Chine du Sud, les rôles peuvent aussi s’inverser pour le meilleur. Une fois n’est pas coutume, un navire de garde-côtes japonais a secouru des pêcheurs chinois, rapporte le Straits Times. Leur chalutier était entré en collision avec un navire marchant grec. Les Japonais ont sauvé 6 matelots chinois et sont partis à la recherche des disparus. Ce que Pékin a salué en exprimant sa « reconnaissance ».
L’article 2 de la Constitution japonaise de 1946 stipule que le trône impérial « doit être dynastique et succédé en accord avec la loi de la Maison Impériale. Or l’article 4 de cette dernière ne permet pas le passage du trône au prince héritier avant le décès de l’Empereur. D’où la nécessité de l’amender ou de créer une loi spéciale qui, selon une source du gouvernement, ne serait pas en contradiction avec l’article 2 de la Constitution nippone.
Le gouvernement craint que l’amendement de la loi impériale sur la succession n’ouvre le chemin à un système qui permettrait toute future abdication, déstabilisant ainsi la position de l’Empereur en tant que symbole de l’Etat. Le Premier ministre Shinzo Abe a donc pris la peine de souligner que le gouvernement envisageait « un système exclusif à sa Majesté [l’Empereur Akihito] ».
Cette détention est survenue, selon les dires du député, après un contentieux financier entre lui et le policier Xue Yanhe qui a été traité comme une affaire criminelle. Il était suspecté de fraude par la police de Yanan, ville voisine où Xue Yanhe travaillait et a été arrêté en août 2013 après avoir échoué à rembourser la dette de 4 million de yuans qu’il devait à Xue Yanhe avant 2012.
Suite à sa détention, Hu Xufeng a été assigné à résidence surveillée. Il a ensuite dû vendre ses propriétés de son groupe à bas prix pour rembourser sa dette. Le Parlement de Shangqiu a rédigé une lettre en novembre 2013 afin de protester contre ce qu’il estimait être une « détention illégale », permettant à Hu Xufeng d’être libéré sous caution deux jours après.
Asie du Sud-Est
Justement, les résultats officiels du référendum constitutionnel ont été publiés ce mercredi, rapporte le Bangkok Post dans un autre article. Sans surprise, les estimations de ce dimanche ont été confirmées avec un vote de 61.35% (16 820 402 votes) favorables à la nouvelle Constitution, contre 38.65% (10.598.037 votes) défavorables. Prayuth Chan-ocha prépare désormais l’avenir. Alors que des élections sont attendues pour 2017, un parti pro-coup d’Etat serait en formation, et permettrait au Premier ministre de se présenter comme candidat à la tête du pays. Le chef de la junte militaire n’a cependant pas souhaité confirmer ou nier ces rumeurs : « Je ne suis pas un politicien, alors je ne répondrai pas. Je ne vais pas en parler. »
En effet, les négociations se sont tout juste ouvertes à trois groupes, l’Armée de l’alliance démocratique nationale du Myanmar, l’armée Ta’ang de Libération nationale et l’armée de l’Arakan. Hier mercredi 9 août, une discussion de trois jours s’est conclue entre sur une impasse des négociateurs de paix du gouvernement et ces trois groupes. « Le principal problème du désaccord concerne la formulation des termes ‘renoncer à la lutte armée’, dévoile U Thein Zaw, représentant du gouvernement. Nous n’exigeons pas qu’ils remettent leurs armes à la Tatmadaw [l’armée gouvernementale], mais à des groupes alliés, comme les Mongla et les Wa. » Une nouvelle discussion est prévue le 15 août, afin de statuer sur les participants de cette Conférence de Panglong, ainsi que sur sa durée.
Des sénateurs philippins appellent à « ne pas prendre au sérieux » les déclarations de Duterte, relate le Philippine Star dans un autre article. « Je crois que nous ne devons pas exagérer ce qui, je pense, n’était pas sérieusement voulu », a déclaré Juan Edgardo Angara, affirmant, comme d’autres sénateurs, qu’il ne s’agissait que d’une enième manifestation de la personnalité « passionnée » du président.
Asie du Sud
« C’est la quatrième fois que nous demandons au Premier ministre de fournir une déclaration au Parlement. […] Cela montre que le Parlement ne représente rien pour lui et qu’il n’aurait pas discuté de la crise au Cachemire si le ministre de l’Intérieur ne lui avait pas demandé de le faire », a déclaré Nabi Azad, le leader de l’opposition de la Chambre haute. L’opposition critique également l’utilisation de carabines à plombs par l’armée contre la population cachemirie, qui ferait bien plus de dégâts que des balles standards.
Le ministre de l’Intérieur a indiqué que les terroristes avaient profité de cette route très empruntée, posant des bombes et fuyant à bord de motos. Il a ajouté que le Baloutchistan revoyait actuellement les mesures de sécurité de la région. Cette explosion survient seulement quelques jours après l’attentat de Quetta qui avait causé 70 morts et une centaine de blessés (voir notre Revue de presse du 9 août).
Le Pakistan a en effet mal accueilli les encouragements américains à l’Inde, rapporte le site Firstpost. Islamabad aurait prévenu l’administration de Barack Obama que « préférer New Delhi à Islamabad pourrait entraver la campagne mondiale contre le terrorisme. » Ce rapprochement est un coup dur pour le Pakistan, d’autant plus que le Pentagone lui a refusé le remboursement de 300 millions de dollars, lui reprochant de protéger le réseau Haqqani (voir notre revue de presse du 4 août).
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