Rapprochement avec Pyongyang : la stratégie eurasienne de Moon Jae-in
Contexte
La rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un promet d’être historique. Encore faut-il qu’elle ait lieu ! Et pour cela, il faut justement trouver un lieu. La Maison Blanche n’envisageant pas un déplacement de Donald Trump à Pyongyang, et Kim Jong-un n’étant pas un grand adepte des voyages à l’étranger, les choses s’annoncent compliquées. A l’exception de ses études en Suisse, le leader nord-coréen a jusqu’à présent passé très peu de temps à l’extérieur de son pays. Depuis son intronisation à la tête du régime, il n’a même pas franchit – du moins officiellement – la frontière chinoise, comme le faisait son père à bord de son train blindé. On imagine donc difficilement le leader nord-coréen se rendre aux États-Unis. Pourquoi pas la Suède dans ce cas ? Probablement trop loin pour Pyongyang, qui pourrait préférer, si la rencontre n’est pas annulée, la Chine ou la zone démilitarisée entre les deux Corées.
Compromis ou fermeté
Changement d’état d’esprit
Changement de perspective
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