Énergies vertes
Corée du Sud : Daesung Group investit l’énergie microbienne
A l’occasion de son 70e anniversaire, le chaebol Daesung Group, connu pour avoir porté le projet SolaWin dans le désert de Gobi, souhaite mettre en place un programme de recherche portant sur le développement de l’énergie microbienne, lancé ce mois-ci par une conférence inaugurale « Mighty Microbes for the Energy Revolution ».
Des études ont montré que les bactéries peuvent stocker et produire de l’électricité lors de leur processus de décomposition, en produisant du méthane ou de l’hydrogène. Ces microbes peuvent être stockés dans une batterie et combuster lorsque nécessaire – notamment pour le fonctionnement des voitures. La catalyse d’hydrogène notamment, très rapide, permettrait de constituer des moteurs puissants. En 2015, un article de recherche publié dans le Scientific Reports exposait les attraits de la cyanobacterium 51142, également appelée l’algue bleue-verte, qui produit de l’hydrogène, dans le but d’en tirer une batterie verte. Le MIT menait également des recherches pour transformer les microbes en une essence appelée isobutanol.
Le magnat coréen, Kim Younghoon David, également président du Conseil Mondial de l’Énergie (deuxième asiatique à ce poste depuis sa création en 1924), propose d’appeler cette nouvelle ressource, « l’énergie bleue », étant donné que 90 % des microbes résident dans l’océan. Le développement de cette ressource permettrait selon le pdg de Daesung, une meilleure équité énergétique mettant fin au trilemme énergétique, « les microbes étant mieux répartis à la surface du globe que le charbon ou le pétrole ».
L’usine de Daesung à Daegu s’est spécialisée dans la production de méthane à partir de microbes se nourrissant de déchets. Les recherches du groupe sont menées en collaboration avec un laboratoire de Bristol (Royaume-Uni) qui étudie les micro-organismes pour constituer de la matière organique permettant de produire de l’électricité. Toutefois, pour des raisons économiques (notamment en coût R&D), il est difficile de créer des batteries à microbes à grande échelle. Cet investissement permettrait cependant à la Corée de se positionner sur un nouveau marché de technologies vertes, le solaire et l’éolien étant saturé par la Chine et l’Inde.
A terme, Daesung projette d’investir massivement dans cette technologie, afin de travailler à « la dernière pièce du puzzle » du mix énergétique renouvelable.
Par Alisée Pornet
Des études ont montré que les bactéries peuvent stocker et produire de l’électricité lors de leur processus de décomposition, en produisant du méthane ou de l’hydrogène. Ces microbes peuvent être stockés dans une batterie et combuster lorsque nécessaire – notamment pour le fonctionnement des voitures. La catalyse d’hydrogène notamment, très rapide, permettrait de constituer des moteurs puissants. En 2015, un article de recherche publié dans le Scientific Reports exposait les attraits de la cyanobacterium 51142, également appelée l’algue bleue-verte, qui produit de l’hydrogène, dans le but d’en tirer une batterie verte. Le MIT menait également des recherches pour transformer les microbes en une essence appelée isobutanol.
Le magnat coréen, Kim Younghoon David, également président du Conseil Mondial de l’Énergie (deuxième asiatique à ce poste depuis sa création en 1924), propose d’appeler cette nouvelle ressource, « l’énergie bleue », étant donné que 90 % des microbes résident dans l’océan. Le développement de cette ressource permettrait selon le pdg de Daesung, une meilleure équité énergétique mettant fin au trilemme énergétique, « les microbes étant mieux répartis à la surface du globe que le charbon ou le pétrole ».
L’usine de Daesung à Daegu s’est spécialisée dans la production de méthane à partir de microbes se nourrissant de déchets. Les recherches du groupe sont menées en collaboration avec un laboratoire de Bristol (Royaume-Uni) qui étudie les micro-organismes pour constituer de la matière organique permettant de produire de l’électricité. Toutefois, pour des raisons économiques (notamment en coût R&D), il est difficile de créer des batteries à microbes à grande échelle. Cet investissement permettrait cependant à la Corée de se positionner sur un nouveau marché de technologies vertes, le solaire et l’éolien étant saturé par la Chine et l’Inde.
A terme, Daesung projette d’investir massivement dans cette technologie, afin de travailler à « la dernière pièce du puzzle » du mix énergétique renouvelable.
Par Alisée Pornet
Voitures électriques
Thaïlande : Energy Absolute à la conquête du marché des batteries lithium-ion
Energy Absolute, compagnie thaïlandaise basée à Bangkok plus connue pour sa production de biodiesel, a annoncé la création d’une usine de batterie de lithium-ion en vue de concurrencer les géants du secteurs, tels que Tesla. La création de ce nouveau complexe s’inscrit dans la dynamique d’investissement annoncée par son pdg Somphote Ahunai en 2014, à hauteur de 46 millions de bath d’ici 2018 (soit 1,2 millions d’euros).
Energy Absolute est déjà un géant de l’énergie en Thaïlande et développe ses projets en Indonésie, au Myanmar et au Vietnam. Si l’usine tient ses promesses, la Thaïlande deviendra le deuxième producteur de batterie à lithium-ion après la Chine. De nombreux gouvernements asiatiques ont approché Energy Absolute afin d’accueillir cette usine sur son territoire. Les négociations devraient aboutir d’ici la fin de l’année pour un début des opérations en janvier 2018. La capacité des usines renouvelables d’Energy Absolute va ainsi croître de 404 megawatts cette année et de 664 mégawatts l’année prochaine. Elle souhaite atteindre 50 GWh de capacité de production annuelle à terme.
Grâce à cet investissement, Energy Absolute va pouvoir concurrencer les « gigafactories » mondiales telles qu’Accumotive en Allemagne, la centrale sur l’ancien campus d’IBM à Huron aux États-Unis ou encore Energy Renaissance à Darwin en Australie et bien sûr l’usine Tesla à Reno dans le Nevada. Cette dernière reste toutefois très compétitive et projette d’ici 2018 de surpasser son objectif de batterie à 35 gigawatt-heure pour produire des batteries de 100 gigawatts-heure.
Energy Absolute jouit également d’un contexte favorable. Bien que la batterie de lithium-ion soit l’élément le plus coûteux des voitures électriques, son prix décroît à mesure que la demande augmente et que le marché s’élargit. Mais il s’agit d’un vrai pari pour l’entreprise. L’innovation des batteries à lithium-ion est très difficile à acquérir, et son expérience en stockage se résume pour l’instant à ses 35,2 % de parts dans le producteur taïwanais de batterie Amita Technologies Inc.
Par Alisée Pornet
Energy Absolute est déjà un géant de l’énergie en Thaïlande et développe ses projets en Indonésie, au Myanmar et au Vietnam. Si l’usine tient ses promesses, la Thaïlande deviendra le deuxième producteur de batterie à lithium-ion après la Chine. De nombreux gouvernements asiatiques ont approché Energy Absolute afin d’accueillir cette usine sur son territoire. Les négociations devraient aboutir d’ici la fin de l’année pour un début des opérations en janvier 2018. La capacité des usines renouvelables d’Energy Absolute va ainsi croître de 404 megawatts cette année et de 664 mégawatts l’année prochaine. Elle souhaite atteindre 50 GWh de capacité de production annuelle à terme.
Grâce à cet investissement, Energy Absolute va pouvoir concurrencer les « gigafactories » mondiales telles qu’Accumotive en Allemagne, la centrale sur l’ancien campus d’IBM à Huron aux États-Unis ou encore Energy Renaissance à Darwin en Australie et bien sûr l’usine Tesla à Reno dans le Nevada. Cette dernière reste toutefois très compétitive et projette d’ici 2018 de surpasser son objectif de batterie à 35 gigawatt-heure pour produire des batteries de 100 gigawatts-heure.
Energy Absolute jouit également d’un contexte favorable. Bien que la batterie de lithium-ion soit l’élément le plus coûteux des voitures électriques, son prix décroît à mesure que la demande augmente et que le marché s’élargit. Mais il s’agit d’un vrai pari pour l’entreprise. L’innovation des batteries à lithium-ion est très difficile à acquérir, et son expérience en stockage se résume pour l’instant à ses 35,2 % de parts dans le producteur taïwanais de batterie Amita Technologies Inc.
Par Alisée Pornet
Solaire
Inde : un marché, objet de toutes les convoitises, menacé
Le marché de l’énergie solaire est en plein boom en Inde. Et ce n’est pas le tout récent investissement (le 13 juillet 2017) de 75 millions de dollars par le cabinet Warburg Pincus qui risque de calmer les investisseurs. Le cabinet d’investissement américain a en effet décidé d’investir fortement dans l’entreprise Clean Max Solar qui propose des solutions pour panneaux solaires particuliers clé en main.
Le marché est donc en plein boom. Et cela alors même que le ministère indien des Finances a rejeté une proposition du ministère des Energies Renouvelables pour un programme de soutien financier de 3,1 millions de dollars envers les fabricants d’équipements solaires indiens afin qu’ils puissent rivaliser avec les constructeurs chinois.
Ce refus intervient alors même que le gouvernement Modi envisage d’augmenter de 100 gigawatts (GW) sa capacité de production d’énergie solaire d’ici à 2022 – dont 40 % produite par des capteurs solaires de toitures (rooftop solar projects). Les experts internationaux sont cependant très septiques quant à la capacité du gouvernement à atteindre cet objectif.
Pourtant ce dernier ne compte plus ses efforts, notamment en terme d’infrastructures publiques. Ainsi, le métro de Kochi, dans l’état du Kerala, dernier né des métros urbains du pays recevra un quart de son approvisionnement électrique total en énergie solaire. Ce métro se verra donc affublé sur toutes les stations (22 au total) de panneaux solaires pour une production estimée à 4 mégawatts. Alors qui pourrait arrêter l’explosion de ce marché et surtout pourquoi les experts sont-ils si inquiets devant la prévisions du gouvernement ? La réponse tient en un mot : la pollution.
Ainsi, selon une étude citée par le site d’informations Quartz, les niveaux élevés de polluants environnementaux et les poussières présentes dans le nord de l’Inde – là où se situe New Delhi – devraient réduire la capacité de production d’énergie solaire de la région d’environ 17 %. De même, aux niveaux actuels, les particules fines – aériennes ou déposées sur des panneaux solaires – pourraient éliminer près de 776 mégawatts (MW) d’énergie solaire, ce qui représente plus que la capacité de production de la plus grosse centrale solaire du pays. Et les auteurs de l’étude de conclure : « Pour l’Inde, la leçon est simple : il est temps de nettoyer l’air ».
Le marché est donc en plein boom. Et cela alors même que le ministère indien des Finances a rejeté une proposition du ministère des Energies Renouvelables pour un programme de soutien financier de 3,1 millions de dollars envers les fabricants d’équipements solaires indiens afin qu’ils puissent rivaliser avec les constructeurs chinois.
Ce refus intervient alors même que le gouvernement Modi envisage d’augmenter de 100 gigawatts (GW) sa capacité de production d’énergie solaire d’ici à 2022 – dont 40 % produite par des capteurs solaires de toitures (rooftop solar projects). Les experts internationaux sont cependant très septiques quant à la capacité du gouvernement à atteindre cet objectif.
Pourtant ce dernier ne compte plus ses efforts, notamment en terme d’infrastructures publiques. Ainsi, le métro de Kochi, dans l’état du Kerala, dernier né des métros urbains du pays recevra un quart de son approvisionnement électrique total en énergie solaire. Ce métro se verra donc affublé sur toutes les stations (22 au total) de panneaux solaires pour une production estimée à 4 mégawatts. Alors qui pourrait arrêter l’explosion de ce marché et surtout pourquoi les experts sont-ils si inquiets devant la prévisions du gouvernement ? La réponse tient en un mot : la pollution.
Ainsi, selon une étude citée par le site d’informations Quartz, les niveaux élevés de polluants environnementaux et les poussières présentes dans le nord de l’Inde – là où se situe New Delhi – devraient réduire la capacité de production d’énergie solaire de la région d’environ 17 %. De même, aux niveaux actuels, les particules fines – aériennes ou déposées sur des panneaux solaires – pourraient éliminer près de 776 mégawatts (MW) d’énergie solaire, ce qui représente plus que la capacité de production de la plus grosse centrale solaire du pays. Et les auteurs de l’étude de conclure : « Pour l’Inde, la leçon est simple : il est temps de nettoyer l’air ».
Numériques
Chine : nouvelle source d'inspiration de l'Occident ?
Longtemps le « Made In China » a été vilipendé, et la Chine présentée comme en manque d’innovations. La tendance semble s’être inversée, au point que le groupe américain Bloomberg peut se demander qui de la Chine ou de l’Occident copie l’autre actuellement. Et de lister nombre d’applications venues de République populaire de Chine (RPC) qui sont désormais leader dans leurs domaines. Ainsi, ce sont désormais les américains qui s’inspirent de Meitu, l’application qui permet d’enjoliver les selfies ; ou qui prennent exemple sur les très nombreuses applications chinoises de location de vélos à la demande. Sans compter l’application de messagerie instantanée WeChat à qui tous les géants de l’internet américain – et notamment Facebook et Google – essayent de ressembler.
Ce virage est portée par les grandes compagnies chinoises qui n’hésitent plus à s’exporter et partir à la conquête de nouveau marché telles Xiaomi en Inde qui a pris d’assaut le marché des télécoms, Alibabaqui vient concurrencer Amazon dans le secteur de la vente en ligne ou encore Huawei qui s’est installé en Europe chassant sur les terres des géants Ericsson et Alcatel-Lucent. Alors qui pour freiner les géants chinois de la technologie dans leur quête effrénée du monde ? Et bien peut être le Parti communiste chinois lui-même ! Ce dernier a en effet décidé cette semaine d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice déjà très protégé de sa « Grande Muraille » digitale en bannissant les VPN à compter du mois de février prochain. Mesure qui fait suite à une surveillance toujours plus grande du réseau internet. Ainsi, le mois dernier, le site de microblogging Weibo a du limiter l’uploading vidéo à moins de 15 minutes répondant ainsi aux « critiques » émises par le gouvernement central.
Ce virage est portée par les grandes compagnies chinoises qui n’hésitent plus à s’exporter et partir à la conquête de nouveau marché telles Xiaomi en Inde qui a pris d’assaut le marché des télécoms, Alibabaqui vient concurrencer Amazon dans le secteur de la vente en ligne ou encore Huawei qui s’est installé en Europe chassant sur les terres des géants Ericsson et Alcatel-Lucent. Alors qui pour freiner les géants chinois de la technologie dans leur quête effrénée du monde ? Et bien peut être le Parti communiste chinois lui-même ! Ce dernier a en effet décidé cette semaine d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice déjà très protégé de sa « Grande Muraille » digitale en bannissant les VPN à compter du mois de février prochain. Mesure qui fait suite à une surveillance toujours plus grande du réseau internet. Ainsi, le mois dernier, le site de microblogging Weibo a du limiter l’uploading vidéo à moins de 15 minutes répondant ainsi aux « critiques » émises par le gouvernement central.
Voitures intelligentes
Chine : Huawei s'engage dans la révolution de la 5G pour les voitures autonomes
Imaginez un livreur qui n’aurait plus besoin de sortir de chez lui pour conduire un, deux, trois voir des dizaines de véhicules simultanément en toute sécurité. Soit, une voiture vraiment autonome car capable de dialoguer en temps réel avec les autres véhicules et son environnement.
Ces rêves futuristes sont en passe de devenir une réalité très rapidement grâce à l’arrivée des réseaux mobiles à très haut débit 5G et les plus grandes entreprises mondiales sont lancées dans une course pour dominer ses nouvelles technologies. En Chine, Huawei s’est allié au constructeur automobile SAIC et à l’opérateur China Mobile pour réaliser des tests de conduites à distance. Des tests concluants avec une prise de contrôle à pas moins de 30km de distance qui démontrent la capacité de la 5G à opérer en temps réel grâce à un temps de latence dans la transmission des données extrêmement réduit.
D’autres géants du secteur se sont également mis ensemble pour réaliser des test similaires comme Docomo et DeNA au Japon ou Telefonica et Ericsson en Europe.
La prise de contrôle à distance d’un véhicule peut également s’avérer intéressante pour atteindre des terrains dangereux et pour des missions de secours. Mais la vrai révolution qu’offre la 5G, c’est de permettre aux véhicules de de se connecter entre eux en temps réel pour, par exemple, gérer les distances de sécurité ou suivre l’évolution de l’environnement extérieur en direct afin d’optimiser les trajets. Les avantages en terme de sécurité sont très importants et les perspectives d’aboutir à un véhicule autonome fiable rapidement s’accélèrent.
Bien sur, les possibilités offertes par la technologie 5G ne se limitent pas à l’automobile et demain, c’est entre réalité augmentée, conférences holographiques et marketing B2C individualisé que nous évolueront au quotidien.
Comme pour la 4G en son temps, le plus important avec la 5G pour les constructeurs de réseaux mobiles comme Huawei, c’est d’imposer leurs technologies le plus rapidement possible et de s’assurer une bonne position sur les marchés à venir. Dans cette optique, le géant chinois est en partenariat avec le canadien Telus pour développer un réseau 5G pilote à Vancouver basé sur la plateforme de standards technologiques 3GPP. Après une première démonstration réussie, Huawei prouve qu’il sera bien présent à l’avant garde du déploiement commercial de la 5G dans le monde prévu autour de 2020.
Par Nicolas Sridi
Ces rêves futuristes sont en passe de devenir une réalité très rapidement grâce à l’arrivée des réseaux mobiles à très haut débit 5G et les plus grandes entreprises mondiales sont lancées dans une course pour dominer ses nouvelles technologies. En Chine, Huawei s’est allié au constructeur automobile SAIC et à l’opérateur China Mobile pour réaliser des tests de conduites à distance. Des tests concluants avec une prise de contrôle à pas moins de 30km de distance qui démontrent la capacité de la 5G à opérer en temps réel grâce à un temps de latence dans la transmission des données extrêmement réduit.
D’autres géants du secteur se sont également mis ensemble pour réaliser des test similaires comme Docomo et DeNA au Japon ou Telefonica et Ericsson en Europe.
La prise de contrôle à distance d’un véhicule peut également s’avérer intéressante pour atteindre des terrains dangereux et pour des missions de secours. Mais la vrai révolution qu’offre la 5G, c’est de permettre aux véhicules de de se connecter entre eux en temps réel pour, par exemple, gérer les distances de sécurité ou suivre l’évolution de l’environnement extérieur en direct afin d’optimiser les trajets. Les avantages en terme de sécurité sont très importants et les perspectives d’aboutir à un véhicule autonome fiable rapidement s’accélèrent.
Bien sur, les possibilités offertes par la technologie 5G ne se limitent pas à l’automobile et demain, c’est entre réalité augmentée, conférences holographiques et marketing B2C individualisé que nous évolueront au quotidien.
Comme pour la 4G en son temps, le plus important avec la 5G pour les constructeurs de réseaux mobiles comme Huawei, c’est d’imposer leurs technologies le plus rapidement possible et de s’assurer une bonne position sur les marchés à venir. Dans cette optique, le géant chinois est en partenariat avec le canadien Telus pour développer un réseau 5G pilote à Vancouver basé sur la plateforme de standards technologiques 3GPP. Après une première démonstration réussie, Huawei prouve qu’il sera bien présent à l’avant garde du déploiement commercial de la 5G dans le monde prévu autour de 2020.
Par Nicolas Sridi
Semi-conducteurs
Corée du Sud : Samsung bientôt leader mondial des semi-conducteurs devant Intel
« Samsung Inside ! ». Ce slogan ne vous dit peut-être rien ; mais il devrait néanmoins penser au géant américain du microprocesseur Intel. C’est tout à fait normal mais les choses pourraient changer puisque le groupe sud-coréen devrait ravir prochainement à la firme californienne son titre de N.1 sur le marché mondial des semi-conducteurs.
C’est ce que révèle un récent rapport de la maison de courtage japonaise Nomura Securities qui prédit que Samsung enregistrera 15.1 milliards de dollars de recettes sur le marché mondial des semi-conducteurs contre 14.4 milliards de dollars pour Intel au deuxième trimestre 2017.
Éclipsées par le succès du géant sud-coréen en téléphonie mobile, les activités sur les semi-conducteurs représentent néanmoins un investissement stratégique constant et puissant de Samsung depuis 1983. De son côté, Intel domine le marché mondial de façon ininterrompue depuis 1993 avec sa spécialisation dans la juteuse et cruciale industrie des microprocesseurs.
Aujourd’hui les architectures pour les ordinateurs des particuliers (PC) évoluent très vite et la demande en terme de serveurs n’a jamais été aussi forte de par le monde. Dans les deux cas, c’est surtout de mémoire supplémentaire dont raffole le monde informatique et c’est justement sur ce secteur que Samsung se montre particulièrement performant. Le groupe produit aujourd’hui les meilleures puces de mémoire vive (RAM) et autres disques SSD qui deviennent toujours plus indispensables à l’ère du Big Data. Il est également un des leader dans le secteur des puces électroniques pour téléphone mobile et tablette via notamment son implantation au Texas où il vient d’investir 1 milliard de dollars pour développer une puce miniaturisée de 4nm à l’horizon 2020.
Et les ambitions de Samsung ne s’arrêtent pas là puisque le conglomérat va investir pas moins de 18 milliards de dollars d’ici 2021 dans son usine de Pyeongtaek au sud de Séoul et dans sa production de LED organique à Hwaseong ; mais aussi en Chine à Xi’an pour y ouvrir une deuxième ligne de production.
A n’en pas douter, l’avenir du marché des semi-conducteurs sera donc « Samsung Inside ! »
Par Nicolas Sridi
C’est ce que révèle un récent rapport de la maison de courtage japonaise Nomura Securities qui prédit que Samsung enregistrera 15.1 milliards de dollars de recettes sur le marché mondial des semi-conducteurs contre 14.4 milliards de dollars pour Intel au deuxième trimestre 2017.
Éclipsées par le succès du géant sud-coréen en téléphonie mobile, les activités sur les semi-conducteurs représentent néanmoins un investissement stratégique constant et puissant de Samsung depuis 1983. De son côté, Intel domine le marché mondial de façon ininterrompue depuis 1993 avec sa spécialisation dans la juteuse et cruciale industrie des microprocesseurs.
Aujourd’hui les architectures pour les ordinateurs des particuliers (PC) évoluent très vite et la demande en terme de serveurs n’a jamais été aussi forte de par le monde. Dans les deux cas, c’est surtout de mémoire supplémentaire dont raffole le monde informatique et c’est justement sur ce secteur que Samsung se montre particulièrement performant. Le groupe produit aujourd’hui les meilleures puces de mémoire vive (RAM) et autres disques SSD qui deviennent toujours plus indispensables à l’ère du Big Data. Il est également un des leader dans le secteur des puces électroniques pour téléphone mobile et tablette via notamment son implantation au Texas où il vient d’investir 1 milliard de dollars pour développer une puce miniaturisée de 4nm à l’horizon 2020.
Et les ambitions de Samsung ne s’arrêtent pas là puisque le conglomérat va investir pas moins de 18 milliards de dollars d’ici 2021 dans son usine de Pyeongtaek au sud de Séoul et dans sa production de LED organique à Hwaseong ; mais aussi en Chine à Xi’an pour y ouvrir une deuxième ligne de production.
A n’en pas douter, l’avenir du marché des semi-conducteurs sera donc « Samsung Inside ! »
Par Nicolas Sridi
Intelligence artificielle
Chine : l'Intelligence artificielle au chevet du secteur médical
Les docteurs chinois ne seront bientôt plus seuls devant la maladie – et spécialement en ce qui concerne la détection du cancer du sein. En effet, le Centre national chinois de recherche clinique contre le cancer vient de signer une convention de partenariat avec l’institut de technologie informatique – un centre de recherche en imageries médicales dépendant de l’Académie des Sciences de Chine.
L’objectif est double : améliorer la précision du diagnostic et apporter aux populations les plus isolées médicalement le traitement le plus efficace possible. Pour se faire, les chercheurs ont développé de nouvelles machines qui utilisent la technologie d’apprentissage profond – technologie sur laquelle les Chinois sont très à la pointe (voir votre notre newsletter d’avril 2107). Bien que la date d’utilisation clinique ne soit pas encore connue, les médecins chinois se disent optimistes envers l’emploi de cette nouvelle technologie qui devrait, selon leurs estimations, permettre de détecter et donc de soigner 95 % des patientes (pour l’année 2015, on dénombre 71 000 victimes du cancer du sein pour 272 000 nouveaux cas en Chine).
Les médecins ne sont pas les seuls à croire en l’emploi de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Les géants de l’internet chinois Tencent et Alibaba misent eux-aussi sur le secteur. Ainsi, Alibaba Health, filiale du groupe du même nom, a opéré cette semaine le lancement de son service d’intelligence artificielle à destination des malades. Appelée « Doctor You », cette technologie peut être dès à présent utilisée pour diagnostiquer les images issus des scanners. Pour le vice-président du groupe : « l’emploi de cette technologie va réduire les taux d’erreurs (médicales, NDLR) et donc augmenter l’efficacité des traitements ». Et de poursuivre : « Nous espérons que, au cours de la prochaine décennie, l’IA sera capable de prendre en charge la moitié de la charge de travail des médecins en Chine.
C’est donc tout autant une fibre philanthropique qu’un marché que développe Alibaba. En effet, selon le cabinet Frost & Sullivan, l’emploi de l’intelligence artificielle dans le domaine sanitaire peut potentiellement améliorer les résultats d’un traitement médical de 30 à 40 % tout en réduisant les coûts de moitié.
Et cela montre encore une fois que l’innovation médicale est devenue un champ de bataille où s’affronte les géants de la Silicone Valley (comme Google et IBM) et les géants chinois d’internet, Tencent, Alibaba et Baidu en tête.
Par Antoine Richard, Alisée Pornet et Nicolas Sridi.
L’objectif est double : améliorer la précision du diagnostic et apporter aux populations les plus isolées médicalement le traitement le plus efficace possible. Pour se faire, les chercheurs ont développé de nouvelles machines qui utilisent la technologie d’apprentissage profond – technologie sur laquelle les Chinois sont très à la pointe (voir votre notre newsletter d’avril 2107). Bien que la date d’utilisation clinique ne soit pas encore connue, les médecins chinois se disent optimistes envers l’emploi de cette nouvelle technologie qui devrait, selon leurs estimations, permettre de détecter et donc de soigner 95 % des patientes (pour l’année 2015, on dénombre 71 000 victimes du cancer du sein pour 272 000 nouveaux cas en Chine).
Les médecins ne sont pas les seuls à croire en l’emploi de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Les géants de l’internet chinois Tencent et Alibaba misent eux-aussi sur le secteur. Ainsi, Alibaba Health, filiale du groupe du même nom, a opéré cette semaine le lancement de son service d’intelligence artificielle à destination des malades. Appelée « Doctor You », cette technologie peut être dès à présent utilisée pour diagnostiquer les images issus des scanners. Pour le vice-président du groupe : « l’emploi de cette technologie va réduire les taux d’erreurs (médicales, NDLR) et donc augmenter l’efficacité des traitements ». Et de poursuivre : « Nous espérons que, au cours de la prochaine décennie, l’IA sera capable de prendre en charge la moitié de la charge de travail des médecins en Chine.
C’est donc tout autant une fibre philanthropique qu’un marché que développe Alibaba. En effet, selon le cabinet Frost & Sullivan, l’emploi de l’intelligence artificielle dans le domaine sanitaire peut potentiellement améliorer les résultats d’un traitement médical de 30 à 40 % tout en réduisant les coûts de moitié.
Et cela montre encore une fois que l’innovation médicale est devenue un champ de bataille où s’affronte les géants de la Silicone Valley (comme Google et IBM) et les géants chinois d’internet, Tencent, Alibaba et Baidu en tête.
Par Antoine Richard, Alisée Pornet et Nicolas Sridi.