Corée du Nord : de la prolifération, du poison et des sanctions

12 février : premier aventurisme politico-militaire de l’année, premier d’une nouvelle (longue) série ?
Assassinat de Kim-Jong-nam le 13 février : le fer (et le poison) par-delà la péninsule et le déni
Incidences sur le fragile équilibre Nord-Sud
La relation Pékin-Pyongyang à l’épreuve ?
Washington ou l’interlocuteur honni… et recherché
Deux jours plus tard, la presse sud-coréenne et américaine laissaient pareillement entendre que des préparatifs seraient en cours ces dernières semaines en vue de possibles discussions informelles à New York entre émissaires gouvernementaux nord-coréens et anciens responsables politiques américains.
Que déduire de ce début d’année 2017 pétri de tension ?
• critiqué depuis l’extérieur, le régime de Kim Jong-un ne parait ni sur le point d’être renversé par sa population ou une opposition structurée, moins encore de s’effondrer de lui-même, en dépit des diverses strates de sanctions imposées par la communauté internationale ;
• la dangereuse fuite en avant de ce début d’année ne saurait être cautionnée ni par la Chine, ni par les Etats-Unis ; si la première s’émeut des agissements de Pyongyang, elle ne parait pas à l’avant-veille de rompre sa relation privilégiée ;
• enfin, quant à la seconde, aux ordres d’une administration républicaine dont reste à savoir la feuille de route sur divers dossiers extérieurs complexes, elle ne saurait se laisser convaincre si facilement par les initiatives hasardeuses de Pyongyang, malgré le souhait nord-coréen de conclure un traité de paix en bonne et due forme*.
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