Mission spatiale chinoise, "insurgés islamistes" en Birmanie et Inde aux BRICS
Asie du Nord-Est
Le vaisseau doit s’amarrer prochainement avec la station spatiale Tiangong 2 la première horloge à atomes froids basée dans l’espace. Une technologie qui s’apparente aux gradiomètre à atomes froids qui peuvent mesurer les changements infimes dans l’attraction gravitationnelle avec une sensibilité sans précédent. L’un de ces dispositifs pourraient être placé dans la station spatiale et permettre à la Chine de surveiller les mouvements des sous-marins nucléaires. L’usage de cette technologie est controversé : certains scientifiques pensent qu’elle demande tellement de paramètres qu’elle est inopérable. D’autres, comme les Chinois, pensent qu’elle vaut le cou d’être essayé. La Chine serait alors le premier pays à tenter l’expérience.
« Lors de cette élection, l’opinion publique s’est exprimé contre l’usage du nucléaire ; et je maintiendrai mes positions », a-t-il ainsi déclaré dès son élection validée. A la suite de la catastrophe de Fukushima, son prédécesseur Hirohiko Izumida avait en effet refusé à Tepco la possibilité de redémarrer la centrale nucléaire si ces derniers restaient les opérateurs des installations.
Selon le quotidien nippon, la victoire de Yoneyama qui suit la même ligne semble annoncer un « avenir trouble » pour le géant japonais du nucléaire qui souhaitait redémarrer au plus tôt les réacteurs 6 et 7 de la centrale afin de réduire sa consommation en pétrole alimentant ses centrales thermiques. Et de réaliser ainsi une augmentation de ses bénéfices de quelque 240 millions de yens par an (plus de 2 millions d’euros). L’un des hauts dirigeants de l’entreprise cité par le Mainichi ne s’en cache pas : « Le résultat de l’élection ne va pas avoir peu d’importance pour notre société, dans la mesure où l’objectif du redémarrage des réacteurs est devenu incertain. »
Si ce lancement était confirmé, ce serait un nouveau test (le dernier ayant eu lieu le 22 juin dernier) de la part du régime de Kim Jong-un dans le but de finaliser la technologie de ce missile d’une portée de 3 500 kilomètres – soit une distance pouvant attendre la base américaine de Guam.
Dans un communiqué, le Pentagone a de nouveau condamné le royaume ermite, en rappelant que l’emploi de technologies balistiques est une violation des traités des Nations unies. « Nous restons préparés à défendre nos alliés et nous-mêmes contre toutes attaques ou provocations », a indiqué le porte-parole du département américain de la Défense, qui encourage Pyongyang à » s’abstenir de toutes actions pouvant encore attiser les tensions dans la région » pour au contraire « prendre des mesures concrètes afin de répondre à ses engagements et obligations internationales ».
Asie du Sud-Est
Si le gouvernement d’Aung San Suu Kyi avait d’abord refusé de porter des accusations quant à l’identité des assaillants du 9 octobre, il a finalement affirmé ce week-end que les responsables faisaient partie du groupe islamiste Aqa Mul Mujahidin. Les dirigeants de partis politiques islamistes ont aussitôt condamné les attaques du 9 octobre se détachant du groupe Aqa Mul Muhahidin. Depuis le début du conflit, des centaines de personnes ont fui leur village pour se rendre à Sittwe, la capitale régionale. De nombreux militaires ont par ailleurs été envoyés dans la zone afin de mettre fin à ces violences. De leur côté, les associations de défense des droits de l’homme craignent un accroissement de meurtres extra-judiciaires visant les Rohingyas.
Pour mieux comprendre, lire notre article sur les racines des violences entre bouddhistes et musulmans dans l’Etat Rakhine.
Aujourd’hui, lundi 17 octobre, le gouvernement a cependant affirmé qu’il s’en tenait au même programme et que les élections auraient bel et bien lieu à la période prévue. « Le Premier ministre a voulu faire passer un message à toutes les instances du gouvernement : malgré le chagrin, nous ne devons pas oublier de faire notre travail. Nous pouvons être tristes mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre l’amour de notre pays »,, a expliqué le Général Sansern Kaewkamnerd, porte-parole du gouvernement.
Asie du Sud
De son côté, la Chine est restée sur ses positions. Alors qu’elle bloque la proposition indienne aux Nations unies de considérer le leader islamiste pakistanais Masood Azhar comme terroriste affirmant qu’il ne s’agit d’une accusation portée à des fins politiques, elle a appelé l’ensemble des BRICS à « trouver une solution politique à des tensions régionales », faisant référence au conflit au Cachemire rapporte Dawn. Face à ces dissensions entre Pékin et New Delhi, la déclaration finale de Goa, signée à la fin de la rencontre, fait à peine mention de la récente attaque de la base militaire d’Uri le 18 septembre dernier, dans le Jammu-et-Cachemire. 19 soldats ont péri dans cet affrontement, considéré comme le plus important depuis une quinzaine d’années.
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