Japon : victoire du candidat anti-nucléaire au poste de gouverneur de Niigata
« Lors de cette élection, l’opinion publique s’est exprimé contre l’usage du nucléaire ; et je maintiendrai mes positions », a-t-il ainsi déclaré dès son élection validée. A la suite de la catastrophe de Fukushima, son prédécesseur Hirohiko Izumida avait en effet refusé à Tepco la possibilité de redémarrer la centrale nucléaire si ces derniers restaient les opérateurs des installations.
Selon le quotidien nippon, la victoire de Yoneyama qui suit la même ligne semble annoncer un « avenir trouble » pour le géant japonais du nucléaire qui souhaitait redémarrer au plus tôt les réacteurs 6 et 7 de la centrale afin de réduire sa consommation en pétrole alimentant ses centrales thermiques. Et de réaliser ainsi une augmentation de ses bénéfices de quelque 240 millions de yens par an (plus de 2 millions d’euros). L’un des hauts dirigeants de l’entreprise cité par le Mainichi ne s’en cache pas : « Le résultat de l’élection ne va pas avoir peu d’importance pour notre société, dans la mesure où l’objectif du redémarrage des réacteurs est devenu incertain. »
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