Mort du roi thaïlandais, Wikileaks gêne Clinton sur la Chine et fin d'assaut à Pampore
Asie du Sud-Est
Plus de 500 Thaïlandais s’étaient alors parés des couleurs de la monarchie, en rose et jaune, pour se réunir et prier devant l’hôpital où était soigné le roi de Thaïlande. Sur les réseaux sociaux, certains avaient aussi arborré ces couleurs en photo de profil et affiché « longue vie au roi » rapporte Channel News Asia.
La question de la succession royale est taboue en Thaïlande. Le roi est perçu comme un demi-dieu tandis que son fils, Maha Vajiralongkorn, souffre d’une très mauvaise réputation. Même s’il ne détient pas le pouvoir politique, le roi est souvent considéré comme le seul lien d’une nation divisée et sa mort risquerait de plonger la Thaïlande dans un climat d’incertitude. Et alors que le pays pleure son défunt monarque, la bourse de Bangkok ne cesse de chuter depuis dimanche. Hier dans l’après midi, elle avait plongé de plus de 6% avant de finir sur une -2,5%. Ce matin, elle rouvrait à -1,27%, rapporte le Bangkok Post.
Pour en savoir plus sur la mort et la potentielle succession du roi thaïlandais, voir notre article : « Thaïlande : mort du roi Bhumibol Adulyadej ».
Plusieurs affrontements ont eu lieu dans l’Arakan depuis samedi, quand des hommes armés ont attaqué des postes-frontières proches du Bangladesh. 39 personnes ont déjà péri dans ces violences selon des sources officielles. Pour éviter toute escalade des tensions et un épisode similaire à 2012, où des violences intercommunautaires avaient fait plus de 200 morts, les autorités ont étendu le couvre-feu régional et fermé près de 400 écoles.
De son côté le gouvernement a appelé au calme alors que les rumeurs embrasent les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Aung San Suu Kyi, souvent critiquée par la communauté internationale pour sa gestion de la question des Rohingyas, a déclaré qu’aucune accusation ne serait faite tant que l’enquête n’aura pas révélé les raisons des attaques rappelle Mizzima dans un second article.
Parallèlement, environ 200 personnes incarcérées dans une prison de Manille ont manifesté jeudi 13 octobre contre les discriminations que subissent les prisonniers suspectés de trafic de drogue. Des accusations dont s’est défendu le bureau de gestion des établissements carcéraux affirmant que cela fait partie « de la guerre anti-drogue » rapporte Channel News Asia.
Mais dans un autre article, le South China Morning Post relaye des propos plus durs tenus par la candidate démocrate à l’égard du leader chinois, cette fois-ci à propos de la mer de Chine du Sud. Car « si la Chine revendique l’ensemble de cette mer, alors l’océan pacifique pourrait très bien être rebaptisé mer américaine par les Etats-Unis selon les mêmes critères », aurait-elle déclaré à des banquiers de Goldman Sachs en 2013. Rappelant le droit de la Chine à « s’affirmer » dans la région, Hillary Clinton avait tout de même souligné la nécessité de la « repousser pour assurer l’équilibre », et éviter que Pékin « n’étrangle » le commerce international – car 48% du commerce mondial transite par la mer de Chine du Sud, affirme-t-elle. Pour l’instant, l’équipe de campagne de la candidate n’a ni confirmé ni démenti ces propos.
Asie du Nord-Est
Mais dans un autre article, le South China Morning Post relaye des propos plus durs tenus par la candidate démocrate à l’égard du leader chinois, cette fois-ci à propos de la mer de Chine du Sud. Car « si la Chine revendique l’ensemble de cette mer, alors l’océan pacifique pourrait très bien être rebaptisé mer américaine par les Etats-Unis selon les mêmes critères », aurait-elle déclaré à des banquiers de Goldman Sachs en 2013. Rappelant le droit de la Chine à « s’affirmer » dans la région, Hillary Clinton avait tout de même souligné la nécessité de la « repousser pour assurer l’équilibre », et éviter que Pékin « n’étrangle » le commerce international – car 48% du commerce mondial transite par la mer de Chine du Sud, affirme-t-elle. Pour l’instant, l’équipe de campagne de la candidate n’a ni confirmé ni démenti ces propos.
L’enjeu des défections nord-coréennes parait d’autant plus sensible que des transfuges du « royaume ermite », majoritairement issus de l’élite politique du pays, ont récemment annoncé leur volonté de fonder un gouvernement en exil aux Etats-Unis d’ici début 2017, explique le Korea Times. Objectif : renverser le régime de Kim Jong-un. Ce à quoi le ministère sud-coréen de l’Unification a rapidement réagi : « Notre constitution ne reconnaît qu’un seul gouvernement souverain sur la péninsule coréenne, celui de la République de Corée. Ainsi, nous ne pouvons accepter la constitution d’un tel gouvernement. » Les réfugiés ont pourtant souligné leur volonté de « soutenir l’équipe de Park Geun-hye », et non pas de « s’y opposer ». Ce n’est pas la première fois que des transfuges nord-coréens nourrissent le projet d’un gouvernement en exil, rapporte le quotidien : dès 1990, une première tentative avait vu le jour sans remporter de véritable adhésion.
Asie du Sud
Dans un éditorial, le Firstpost dresse un parallèle avec les attentats de Bombay en novembre 2008. D’abord par la durée : les forces de l’ordre ont également mis trois jours à mettre fin à la vague d’attentats qui avait secoué la capitale économique indienne. Mais l’éditorialiste affirme surtout que les assaillants avaient suivi le même entraînement militaire que ceux de Bombay et conclut ainsi que les leçons stratégiques des attentats de Bombay n’ont (toujours) pas été retenues.
Abdul Basit a également nié le fait que des soldats indiens auraient franchi la ligne de contrôle pour tuer des séparatistes cachemiris. D’après lui, les autorités de New Delhi « mentiraient » lorsqu’elles affirment détenir des preuves vidéos montrant les fameuses « frappes chirurgicales » : « Tout cela me semble fabriqué », conclut-il. Jusqu’à présent, l’Inde aurait refusé de dévoiler les images pour « ne pas coincer l’armée pakistanaise » ni « compromettre des détails opérationnels, des tactiques, des techniques et les équipements utilisés lors des raids », explique le Times of India.
« C’est un cas sensible. Je crois que (les juges) ont réalisé que si Asia Bibi est acquittée, il se peut que leur vie soit en danger », a estimé Zohra Yusuf, présidente de la Commision indépendante des droits de l’Homme au Pakistan. Tout en affirmant comprendre l’« appréhension » des juges, elle a qualifié de « regrettable » le renvoi, soulignant qu’Asia Bibi est en isolement en raison d’inquiétudes pour sa sécurité. Des milliers de policiers avaient été ainsi déployés à Islamabad après que des dignitaires religieux ont menacé de réagir si la Cour tranchait en faveur de la mère de famille, dans le couloir de la mort depuis 2010. Le blasphème est une question très sensible au Pakistan, où l’Islam est religion d’Etat et où des accusations pour un tel motif provoquent régulièrement des lynchages.
Asia Bibi mène une bataille judiciaire depuis six ans. En 2010, elle s’était disputé avec une musulmane au sujet d’un verre d’eau et cette dernière l’avait accusé de blasphème. Depuis, elle clame son innocence et a obtenu le soutien de la communauté internationale, et notamment du Vatican. Son cas est devenu emblématique des dérives de la législation réprimant le blasphème au Pakistan, souvent utilisée pour régler des litiges personnels.
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