Revue de presse Corée du Nord - 13 octobre 2016

La Corée du Nord remanie son appareil diplomatique en Europe

Après l'importante défection du numéro 2 de l'ambassade nord-coréenne à Londres en juillet, Pyongyang retricote son réseau diplomatique en Europe. Copie d'écran du Chosun Ilbo, le 13 octobre 2016.
Après l'importante défection du numéro 2 de l'ambassade nord-coréenne à Londres en juillet, Pyongyang retricote son réseau diplomatique en Europe. Copie d'écran du Chosun Ilbo, le 13 octobre 2016.
The Chosun Ilbo – Le réseau diplomatique nord-coréen en Europe est en plein chambardement. Depuis la défection du numéro 2 de l’ambassade au Royaume-Uni, Thae Yong-ho, intervenue en juillet, Pyongyang aurait effectué un grand ménage chez ses émissaires du « Vieux Continent ». Effectivement, cela fait plusieurs mois que les ambassadeurs nord-coréens en France, en Allemagne et en Suisse n’ont pas été aperçus lors des événements officiels, rapporte le Chosun Ilbo. De son côté, l’ambassadeur à Londres à été rappelé par Pyongyang, et le vice-ministre des Affaires étrangères en charge de l’Europe aurait même fait l’objet d’une purge d’après certaines sources…

L’enjeu des défections nord-coréennes parait d’autant plus sensible que des transfuges du « royaume ermite », majoritairement issus de l’élite politique du pays, ont récemment annoncé leur volonté de fonder un gouvernement en exil aux Etats-Unis d’ici début 2017, explique le Korea Times. Objectif : renverser le régime de Kim Jong-un. Ce à quoi le ministère sud-coréen de l’Unification a rapidement réagi : « Notre constitution ne reconnaît qu’un seul gouvernement souverain sur la péninsule coréenne, celui de la République de Corée. Ainsi, nous ne pouvons accepter la constitution d’un tel gouvernement. » Les réfugiés ont pourtant souligné leur volonté de « soutenir l’équipe de Park Geun-hye », et non pas de « s’y opposer ». Ce n’est pas la première fois que des transfuges nord-coréens nourrissent le projet d’un gouvernement en exil, rapporte le quotidien : dès 1990, une première tentative avait vu le jour sans remporter de véritable adhésion.

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