Revue de presse Chine - 13 octobre 2016

Chine : des mails et des discours embarrassants d'Hillary Clinton révélés par Wikileaks

Les révélations de Wikileaks montrent une Hillary Clinton partagée sur la Chine. Copie d'écran du South China Morning Post, le 13 octobre 2016.
Les révélations de Wikileaks montrent une Hillary Clinton partagée sur la Chine. Copie d'écran du South China Morning Post, le 13 octobre 2016.
South China Morning Post – Que pense Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle américaine, de son potentiel futur homologue Xi Jinping ? Ouvertement critique à l’égard du leader chinois, les documents dévoilés hier mercredi 12 septembre par Wikileaks montrent une Hillary Clinton plus partagée – si ce n’est laudative. D’après des propos tenus en 2013, l’épouse de l’ex-président américain aurait notamment « fait l’éloge » de Xi pour sa « rapide capacité à consolider son pouvoir au sein de l’armée et du Parti communiste », le trouvant même « plus efficace que son précesseur Hu Jintao ». Elle explique : « L’une de mes plus grandes inquiétudes ces quatre dernières années […] était de voir que l’Armée populaire de Libération agissait plus ou moins de manière indépendante [sous Hu]. » Voilà pourquoi Clinton aurait considéré le renforcement du contrôle de Xi Jinping comme une « bonne nouvelle ».

Mais dans un autre article, le South China Morning Post relaye des propos plus durs tenus par la candidate démocrate à l’égard du leader chinois, cette fois-ci à propos de la mer de Chine du Sud. Car « si la Chine revendique l’ensemble de cette mer, alors l’océan pacifique pourrait très bien être rebaptisé mer américaine par les Etats-Unis selon les mêmes critères », aurait-elle déclaré à des banquiers de Goldman Sachs en 2013. Rappelant le droit de la Chine à « s’affirmer » dans la région, Hillary Clinton avait tout de même souligné la nécessité de la « repousser pour assurer l’équilibre », et éviter que Pékin « n’étrangle » le commerce international – car 48% du commerce mondial transite par la mer de Chine du Sud, affirme-t-elle. Pour l’instant, l’équipe de campagne de la candidate n’a ni confirmé ni démenti ces propos.

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