Militants condamnés en Chine, référendum thaïlandais et taxe indienne
Asie du Nord-Est
Zhou Shifeng dirige le cabinet d’avocats Beijing Fengrui qui défend les victimes d’abus sexuels, les membres de groupes religieux bannis et les intellectuels dissidents. Le cabinet était au centre de la « répression 709 » – 709 correspondant au 9 juillet 2015 – qui a causé l’arrestation de plus de 200 activistes et avocats détenus pour leur implication dans des affaires jugées « sensibles » par le Parti.
Lors de son procès – qui s’est tenu sous haute sécurité, interrompant même le trafic à 300 mètres à la ronde -, Zhou Shifeng a plaidé coupable et a indiqué qu’il ne ferait pas appel, selon les médias officiels chinois. Cependant, ni les proches de Zhou ni les journalistes étrangers n’ont pu assister à l’audience. Les parents de l’avocat se plaignent d’ailleurs d’être constamment surveillés et d’avoir été tenus totalement à l’écart du procès sans aucun accès à son contenu.
Officiellement, les procès de Tianjin sont ouverts au public : plus de 40 individus dont des responsables politiques, des intellectuels et des médias chinois étant d’ailleurs présents au procès de Zhou Shifeng, selon les autorités. Par ailleurs, si ses proches n’ont pu assister au procès, c’était la volonté du prévenu, a déclaré le Tribunal. Ce dernier avance pour preuve une lettre manuscrite signée et apposée de l’empreinte digitale de l’avocat.
D’après le ministre, la candidature d’Edward Leung a été refusée car il avait exprimé une position pro-indépendantiste ; elle avait été autorisée aux élections partielles de février dernier parce que Leung n’avait pas à l’époque « revendiqué explicitement l’indépendance ». Or, avance le South China Morning Post, le militant localiste avait pourtant aussi clairement exprimé ses positions dès décembre, soit deux mois avant les élections partielles. Voilà donc Rimsky Yuen accusé de « jouer un double jeu » et de « ne pas bien faire son travail ».
Par ailleurs, 30 membres du conseil législatif de Hong Kong – qui nomme le chef de l’éxecutif – se sont opposés au refus de la candidature de Leung dans une déclaration conjointe. D’après eux, les directeurs de scrutins n’ont pas le pouvoir d’enquêter sur « l’authenticité » des déclarations d’un candidat et ne peuvent en aucun cas « prendre seuls une décision politique subjective qui disqualifie un candidat […] avec pour prétendue raison qu’il ne respecte pas réellement la Loi fondamentale ». Une telle décision est d’après eux « illégale.
La candidature d’Edward Leung reste cependant rejetée car selon les mots de la coordinatrice du scrutin, Cora Ho Lai-sheung, il n’a pas « réellement changé de position. » Quarante-deux listes de candidats locaux pan-démocrates ont cependant reçu le feu vert pour participer aux prochaines élections (voir notre Revue de presse du 3 août).
La principale crainte des habitants vient du radar à bande X du dispositif : ce puissant système pourrait causer des problèmes de santé ou endommager les cultures aux alentours. De plus, cette nouvelle installation donne au district une importance stratégique qui leur déplaît fortement. Le territoire, craignent-ils selon l’agence Yonhap, pourrait devenir une cible militaire en cas de conflit armé dans la péninsule. De son côté, Park Geun-hye a réitéré la nécessité d’installer ce dispositif d’interception. Une « mesure d’autodéfense », a déclaré la présidente, pour contrer la menace nucléaire de Pyongyang, le lendemain d’un nouveau tir d’essai de la Corée du Nord (voir notre revue de presse du 3 août)
Asie du Sud-Est
Sous la nouvelle Constitution, les partis politiques verront leur pouvoir se réduire, au profit de l’armée. Les deux principaux partis, Pheu Thai et le Parti démocrate, s’opposent à ce projet de Constitution proposé par la junte (voir notre revue de presse du 29 juillet) : elle permettrait à l’armée de contrôler la politique thaïlandaise, précise le Channel News Asia. Les opposants, contraints par l’interdiction de faire campagne, appellent eux aussi les Thaïlandais à aller voter.
Cette fameuse « liste noire » birmane a été rédigée par les régimes militaires qui ont successivement contrôlé le pays. Elle a forcé à l’exil un bon nombre de citoyens birmans et étrangers. 2 000 personnes avaient déjà été rayées de la liste en 2012, dont des politiciens, journalistes étrangers, activistes pro-démocratiques et leaders de groupes armés. Ceux-ci ont cependant rencontré de multiples discriminations, comme des rejets de visa ou de résidence permanente et ce, même après avoir été retirés de la liste.
Selon U Thein Swe, la présence d’un nombre encore aussi important d’étrangers sur la liste répond à la demande de la communauté internationale. Il s’agirait d’après le ministre de personnes impliquées dans des affaires terroristes, criminelles et de drogue. Leur nom pourra cependant être retiré de la liste suivant leur crime.
Pour le Straits Times, le scandale 1MDB est au coeur d’une guerre froide « à la malaisienne » entre Washington et Pékin. En effet, le lancement de procédures judiciaires aux Etats-Unis pour la saisie de biens liés a l’argent du 1MDB (voir notre revue de presse du 20 juillet), ainsi que l’évocation d’un « Malaysian Official 1 » lors d’une conférence de presse du procureur général américain, une référence à peine voilée à Najib Razak, est perçue comme des représailles au rapprochement entre le Premier ministre malaisien et la Chine, un de ses principaux alliés.
Asie du Sud
Mais « la route est longue avant que la GST deviennent une réalité », rappelle le site d’information. Si le texte a été approuvé par la chambre haute, il doit retourner à la Lok Sabha, la chambre basse. Si la loi ne devrait rencontrer aucun obstacle lors de ce processus, elle prendra tout de même du temps à être approuvée. Elle devra ensuite être votée par au moins 15 des 31 États indiens pour être effective.
Ces 300 millions de dollars sont issus du Coalition Support Fund, un programme américain mis en place pour rembourser les alliés des Etats-Unis dans des opérations anti-terroristes. Depuis 2002, le Pakistan a reçu près de 14 milliards de dollars. Cependant, le congrès américain est de plus en plus réticent à l’idée de financer le pays, qu’il soupçonne de développer son programme nucléaire, et dont il doute de l’engagement à combattre le terrorisme et stabiliser l’Afganistan.
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