Birmanie : la "liste noire" des personnes indésirables encore longue
Cette fameuse « liste noire » birmane a été rédigée par les régimes militaires qui ont successivement contrôlé le pays. Elle a forcé à l’exil un bon nombre de citoyens birmans et étrangers. 2 000 personnes avaient déjà été rayées de la liste en 2012, dont des politiciens, journalistes étrangers, activistes pro-démocratiques et leaders de groupes armés. Ceux-ci ont cependant rencontré de multiples discriminations, comme des rejets de visa ou de résidence permanente et ce, même après avoir été retirés de la liste.
Selon U Thein Swe, la présence d’un nombre encore aussi important d’étrangers sur la liste répond à la demande de la communauté internationale. Il s’agirait d’après le ministre de personnes impliquées dans des affaires terroristes, criminelles et de drogue. Leur nom pourra cependant être retiré de la liste suivant leur crime.
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