Attaque au couteau au Japon, "harcèlement" politique en Malaisie et raid policier au Bangladesh
Asie du Nord-Est
Satoshi Uematsu avait pourtant prévenu. Employé dans le centre pour personnes handicapées qu’il a attaqué ce mardi 26 juillet (Tsukui Yamayuri-en) entre le mois de décembre 2012 et le mois de février de cette année, le tueur s’était rendu par deux fois à la résidence officielle du président de la Chambre des représentants, révèle le Mainichi Shimbun. L’ancien employé avait alors remis une lettre adressée au président Tadamori Oshima, dans laquelle il appelait à une « société où les personnes handicapées pourraient être euthanasiées ». D’après le Mainichi Shimbun, l’homme indiquait dans sa lettre Tsukui Yamayuri-en parmi d’autres centres, son adresse ainsi que son nom. Des informations qui ont été relayées à la préfecture de police de Kanagawa. L’homme aurait écrit dans sa lettre qu’il « rêve d’un monde où les personnes handicapées pourraient mourir en paix », révèle par ailleurs le Japan Times. « J’accomplirai mon plan sans blesser le personnel et je me rendrai après avoir tué les handicapés », avait-il écrit. Il disait se sentir « désolé » pour les personnes atteintes de handicap, dont certaines sont « enchaînées à des fauteuils roulants à vie » et sans contact avec leur famille pour beaucoup d’entre elles. À la suite de cette lettre, Uematsu avait été interné en hopital psychiatrique jusqu’en mars, de peur qu’il ne blesse des gens, rapporte le quotidien japonais. Vivant à 500 mètres du centre Tsukui Yamayuri-en, l’homme de 26 ans est pourtant décrit par ses voisins comme un « jeune homme joyeux », révèle le Mainichi Shimbun dans un autre article.
Lors d’une conférence de presse organisée en urgence ce mardi matin, le gouverneur de la préfecture de Kanagawa, qui supervise le centre, a présenté ses « sincères condoléances et ses excuses » aux victimes et à leurs familles. Cette attaque est l’un des pires massacres commis par un unique agresseur depuis la fin de la guerre, conclut le Japan Times.
Mais s’il soutient la reprise des pourparlers bilatéraux entre Pékin et Manille, John Kerry ne s’est pas privé de rappeler l’attachement des Etats-Unis au maintien de la sécurité régionale et à la liberté de circulation. « Aucun Etat revendiquant sa souveraineté dans la zone ne devrait agir de manière provocatrice, ni prendre des mesures qui pourraient alimenter les tensions », a-t-il commenté lors d’une conférence de presse ce mardi 26 juillet. John Kerry doit s’envoler pour les Philippines plus tard dans la journée, où il rencontrera le président Rodrigo Duterte demain mercredi 27 juillet.
Asie du Sud-Est
Cette conférence réunira les représentants des minorités et des forces armées (régulières ou non) de la Birmanie pour entamer un processus de paix. Pourtant, la participation de plusieurs groupes ethniques armés (Arakan Army, Ta’ang National Libération Army et Myanmar National Democratic Alliance Army) a été refusée, à la demande du Tatmadaw (armée régulière birmane), si ils ne rendaient pas les armes. Aung San Suu Kyi devra donc négocier avec les chefs de l’armée pour permettre une négociation multilatérale avec tous les partis concernés. Un repositionnement de l’armée affirmerait son soutien à la Ligue nationale pour la Démocratie dans sa démarche pour la paix, conclut le Myanmar Times.
Jose Maria Sison, fondateur du Parti communiste philippin, a accueilli favorablement le discours de Duterte et a indiqué que son organisation répondrait positivement à celui-ci. Le porte-parole des forces armées philippines a quant à lui annoncé que celles-ci « respecteront les instructions du commandant en chef, mais resteront vigilantes, prêtes à se défendre et à poursuivre les attaquants s’ils étaient confrontés à des éléments armés de la Nouvelle Armée populaire ».
Asie du Sud
La Chine et le Pakistan sont engagés dans le développement du CPEC, qui a pour but d’étendre et d’améliorer les infrastructures pakistanaises, ainsi que de renforcer le lien économique entre Pékin et Islamabad. Si le Pakistan compte sur un essor économique, les autorités chinoises espèrent de leur côté faciliter leurs importations de pétrole.
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