Rohingyas : Comprendre la tragédie
Une définition historique malaisée
Puis silence radio jusque dans les années 1930-1940, où les étudiants musulmans de l’université de Rangoon s’affublent du nom de Rohingya, dans le contexte des âpres luttes menant à l’indépendance (1948), qui vit les Birmans bouddhistes majoritaires (ou Bamars) se heurter aux groupes ethniques ou religieux chrétiens ou originaires du sous-continent indien. Cela devait conduire, pendant l’occupation japonaise (1942-1945), à des massacres réciproques, les Bamars étant favorisés par l’armée nippone, que combattaient les groupes christianisés (Karens, Kachins…) et musulmans, alliés aux Britanniques. On doit admettre que ce fossé de sang n’a jamais été surmonté, d’autant qu’il fut redoublé par les violences des nombreuses insurrections ethniques de l’après-1948, dont quelques-unes subsistent jusqu’à aujourd’hui.
Une classification politique ambigüe
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