

Votre média sur l'Asie
Bloquez la date ! Le mercredi 18 novembre à 18h30, soit 15 jours après l'élection présidentielle aux États-Unis, Asialyst et l'Inalco vous proposent un débat en visioconférence sur Zoom pour cerner les nouveaux enjeux de la relation sino-américaine, celle qui domine le monde d'aujourd'hui. Inscrivez-vous !
Depuis début septembre, la Chine a envoyé ses plus hauts diplomates dans neuf des dix pays membres de l'ASEAN, à l'exception notable du Vietnam. Une offensive de charme destinée à contrer l'influence des États-Unis dans cette région cruciale pour Pékin.
Dans les prochaines décennies, l'Asie pourrait bien devenir un champ de bataille interne entre croissance imaginée et développement durable. Pour des raisons historiques et géographiques, l'eau y jouera un rôle primordial, comme en témoignent les récentes crues vietnamiennes. En se manifestant à travers les infrastructures et les liens de communication, la concurrence géostratégique entre le bloc occidental, d'un côté, et la Chine et ses quelques clients, de l'autre, ne fait qu'envenimer la question environnementale. L'issue de l'élection américaine ne sera pas sans conséquences sur son évolution.
Avant d'écourter sa tournée en Asie pour revenir aux côtés d'un Donald Trump positif au Covid-19, Mike Pompeo était à Tokyo ce mardi 6 octobre. Le secrétaire d'État a tenté de réunir une coalition quadripartite avec le Japon, l'Australie et l'Inde contre la Chine. Le chef de la diplomatie américaine a dénoncé "l'exploitation, la corruption et la coercition" ainsi que les "activités malignes" dans la région Asie-Pacifique.
Pour la première fois, l'explosif tue davantage qu'une balle de fusil. La victoire sidérante des Japonais sur les Russes à Port-Arthur donne une leçon au monde et annonce les boucheries des deux guerres mondiales.
La montée en puissance de la Chine au Moyen-Orient s'intensifie. En témoignent deux événements majeurs dans la région : le rapprochement extraordinaire entre Téhéran et Pékin ; puis, l'accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis, sous l'influence d'une administration Trump qui se définit de plus en plus à l'extérieur par sa "guerre froide" avec la Chine.
Illustration de l'état exécrable de leurs relations tombées au plus bas depuis 1979, les États-Unis et la Chine se sont étrillés à l'occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, au début de cette semaine. Pékin en a profité pour tenter de donner l'image d'un pays responsable sur la scène internationale à propos du climat.
En septembre 2019, la Chine avait paru réussir à "isoler" Taïwan, tant le nombre de ses alliés s'était réduit. Mais l'impression était superficielle : des multiples visites de ministres américains à celle du président du Sénat tchèque, c'est un paysage nouveau des relations quasi-diplomatiques de Taïwan avec les pays de l'OCDE qui se dessine.
La visite à Taïwan entamée ce jeudi 17 septembre par le sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires économiques Keith Krach est la première de ce niveau d'un membre du Département d’État depuis 41 ans. Elle semble marquer la volonté de l'administration américaine de resserrer ses relations avec l'île, d'autant qu’elle intervient après celle il y a tout juste un mois du secrétaire à la Santé Alex Azar. Furieux, Pékin n'a qu'une faible marge de manœuvre pour contrer la stratégie américaine.
Négociations historiques à Doha, violence continue sur le sol afghan. Au moins 29 Talibans et 20 membres des forces gouvernementales ont été tués dans des affrontements ce jeudi 17 septembre, alors que les pourparlers interafghans continuent dans la capitale qatarie. Ces discussions, qui ouvrent sans doute la voie à un retour au pouvoir des Talibans à Kaboul, cachent mal l'ambition à court terme de l'administration Trump : afficher une succès diplomatique, même éphémère, avant la présidentielle du 3 novembre.
Avec le départ précipité cette semaine de deux journalistes australiens basés en Chine, pour la première fois depuis 1973, il n'existe plus aucun correspondant de ce pays en activité sur le sol chinois. Le résultat d'une politique chinoise particulièrement difficile, voire dangereuse, à l'égard de journalistes occidentaux de moins en moins tolérés par le régime de Xi Jinping.
La Chine est en passe de devenir le premier pays à se doter d'une monnaie numérique souveraine. Un moyen de mieux réguler les fraudes. Une mauvaise nouvelle pour les leaders non étatiques de l'e-payment, Alipay et WeChat Pay.
Italie, Pays-Bas, France, Allemagne, Norvège… Pour tirer la Chine de l'impasse prolongée avec l'administration américaine et tourner la page de la crise du coronavirus, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a clôturé un tour d'Europe en cinq étapes, matérialisant une offensive de charme aussi ambitieuse que mitigée.
Le siècle de l'Eurasie est aussi celui des mers. La plus grande masse de terre de la planète est entourée par les eaux, glacées au Nord, chaudes au Sud. Dans cet Indo-Pacifique, la Nouvelle-Calédonie se trouve si ce n'est au cœur du monde, en tout cas dans sa périphérie proche, et connectée à lui par la mixité de sa population et des liaisons indispensables. C'est en élargissant le cercle autour du Caillou que le scrutin d'auto-détermination du 4 octobre prend tout son sens.
Soutien indéfectible des manifestants pro-démocratie à Hong Kong et toujours plus proche de Washington, l'archipel taïwanais est plus que jamais en opposition frontale à Pékin. Avec détermination, mais en prenant le risque d'être otage du choc des puissances entre la Chine et les États-Unis.
Touché de plein fouet par les sanctions américaines, le géant chinois des télécommunications a avoué récemment qu'il ne serait bientôt plus en mesure d'équiper ses smartphones en semi-conducteurs. Tandis que l'approvisionnement de Huawei de ces puces fabriquées sous licence américaine sera interdit à compter du 15 septembre, les stocks s'épuisent et la direction de Huawei a lancé un cri d'alarme.
En 2019, le chef de la diplomatie américaine prononçait un discours virulent contre les ambitions de Pékin dans le Grand Nord. Et derrière, c'est à la Russie, puissance régionale incontournable, qu'il s'adressait. Les régions septentrionales sont en proie à des joutes rhétoriques. La subtile dialectique chinoise se retrouve au milieu.
On connaissait la "diplomatie du masque" menée par la Chine à travers le monde. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a mis en pleine lumière la très forte dépendance de l'Occident à l'égard de la Chine pour ses médicaments.
Suite de notre dossier sur le "Talibangate". À bien des égards, cette affaire pour l'instant bien difficile à croire est représentative des relations russo-américaines, de la vision américaine du chaos afghan, et va avoir des conséquences importantes, aux États-Unis mêmes et à l'international.
L'affaire avait été révélée fin juin par le "New York Times" : une unité du renseignement militaire russe aurait distribué de l'argent à des combattants islamistes pour cibler des soldats américains ou de l'Otan en Afghanistan. Moscou et les Talibans ont démentis. L'accusation ne tient pas debout, soutient dans cette tribune Didier Chaudet, spécialiste de l'Afghanistan. Retour sur le "Talibangate".
Fermetures soudaines des consulats chinois à Houston et américain à Chengdu, joutes verbales d'une grande virulence, appel américain à "une coalition du monde libre" contre la Chine... La guerre froide entre la Chine et les États-Unis a connu en une semaine à peine une escalade dramatique qui conduit les observateurs à se poser la question : jusqu'où ira-t-elle ?
Virage diplomatique américain sur la mer de Chine du Sud, Huawei banni du Royaume-Uni, les Européens à l'offensive sur Hong Kong... Les indicateurs ont franchement tourné au rouge dans les relations entre la Chine et plusieurs pays occidentaux au cours de la semaine écoulée.
L'économie chinoise reprend, mais cette reprise dépendra notamment de l'impact du plan de relance décidé par Pékin fin mai. D'autant que les Chinois ne sont pas prêts à consommer tous azimuts.
Certes, c'était moins par empathie pour la cause tibétaine ou admiration pour le Dalaï-lama que par souci de peser sur les autorités chinoises. Le 7 juillet dernier, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé le soutien de Washington pour une "autonomie significative des Tibétains", ajoutant une aide d'un million d'euros au gouvernement en exil à Dharamsala.
Les délocalisations des entreprises américaines et japonaises s'expliquent en deux mouvements. Le premier naît de la hausse de droits de douane des États-Unis sur un certains nombre de produits "made in China". Le second a été déclenché par les annonces de l'administration Trump appelant à découpler les économies chinoises et américaines. Il a été renforcé par la pandémie qui a révélé la forte dépendance de nombreuses filières aux fournitures chinoises. L'objectif de ces délocalisations est très rarement une relocalisation aux États-Unis ou au Japon de productions réalisées en Chine, mais la réorganisation des chaînes globales de production en Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie.
De saillies en provocations contre l'Inde et les États-Unis, le Premier ministre pakistanais semblent de plus en plus sur la sellette. Faute de résultats économiques ou dans la lutte contre la corruption, face aux critiques contre sa gestion changeante de l'épidémie de coronavirus, l'image d'Imran Khan s'est ternie. La politique de rapprochement avec la Chine suffira-t-elle à le maintenir au pouvoir ? L'armée pourrait lui faire défaut.
Certains experts pointaient du doigt la faiblesse des forces armées américaines dans le Pacifique. Depuis le début de l'année, l'administration américaine effectue un virage sur l'aile avec un effort conséquent de réarmement pour reprendre l'avantage dans la zone face à la Chine. C'est que le potentiel militaire chinois s'est considérablement développé ces dernières années.
Ce mercredi 1er juillet pour le 23ème anniversaire de sa rétrocession à la Chine, Hong Kong entrait dans une nouvelle ère avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale. Le régime communiste chinois ne pouvait pas tolérer plus longtemps les manifestations pro-démocratie sur une partie de son territoire, même minuscule, au plus fort de l’affrontement avec les États-Unis.
Le tourisme est de plus en plus une activité régionale. Les Nord-Américains représentent 65 % des touristes en Amérique du Nord, les Asiatiques 75 % en Asie et les Européens plus de 80 % en Europe. Sur ce plan comme sur d’autres, la crise de 2020 ne sera pas une rupture mais un accélérateur de tendances. Les touristes chinois – les plus nombreux au monde – reviendront massivement en Asie du Sud-Est.
Est-ce un hasard ? Alors que l'activité de l'édition reprend petit à petit après le gel provoqué par les mois de confinement, ce sont deux histoires d'emprisonnement qui dominent les nouvelles parutions de BD consacrées à l’Asie : "Nous étions les ennemis", histoire des Américains d'origine japonaise internés dans les camps aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale ; "Ma vie en prison" ou l'histoire des étudiants protestataires dans la Corée du Sud tout juste sortie de la dictature.