Coronavirus : quand le déconfinement en Chine rime avec retour en France
Entretien
L’école d’art de Marianne Daquet, a un peu commencé « de bric et de broc », montée pour la communauté expatriée du voisinage dans l’appartement en dessous de chez elle. Huit ans plus tard, cette Française de 42 ans, diplômée des Beaux-Arts de Nîmes, était devenue une référence dans l’éducation artistique en Chine. Avant sa fermeture forcée fin janvier à cause du coronavirus, son école « Atelier » possédait deux sites à Pékin. Elle employait 11 professeurs à temps plein pour un total de 800 élèves par an. Diverses propositions étaient à l’étude pour ouvrir des annexes dans le pays. L’année s’annonçait comme « celle du bonheur ». Mais après 13 semaines de confinement et une entreprise désormais à terre, celle qui n’envisageait surtout pas un retour en France après 14 années d’expatriation en Chine, a décidé de rentrer sans savoir de quoi demain serait fait. Mais elle l’a toujours enseigné : du vide naît la créativité.
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