Chine : les deux vies musicales de Djang San, du rock au luth électrique
Entretien
Arrivé à Pékin en 2000, Jean-Sébastien – de son prénom officiel – découvre la Chine via une visite familiale. Il est alors étudiant en chinois en LEA (Langues étrangères appliquées) à Bordeaux. Lors de ce premier séjour, il goûte à l’underground folk et rock chinois au River Bar, au Get Lucky ou encore au What Bar. Cette découverte lui donne envie de revenir dans la capitale de l’Empire du milieu car elle contraste de beaucoup avec et l’enseignement qu’il reçoit et l’image que renvoie la Chine à l’époque.
Pour la musique, c’est une période de grande créativité où de nombreux groupes chinois émergent. Groupes aujourd’hui qualifiés parfois de « légendes » ou « d’institutions », des Wild Children à Second Hand Rose, en passant par les punks de Brain Failure ou de Hang on the Box.
Fort de cette découverte, il se débrouille pour trouver un stage à Pékin. S’ensuit une période d’intenses explorations et rencontres musicales, notamment grâce à la programmation du River Bar où il devient un aficionado, un habitué. A l’époque, Wan Xiao Li ou Xiao He se produisent devant un minuscule public (pas forcément de connaisseurs d’ailleurs) et sont très faciles d’accès. Celui qui deviendra connu sous le nom de scène de Djang San commence alors à jammer avec eux et surtout à composer ses propres textes, en chinois, en s’accompagnant le plus souvent d’un ruan – instrument traditionnel qu’il a lui-même électrifié.
Retrouvez ou découvrez tous les albums et les titres de Djang San ici.
« je te donne un flyer à la sortie d’un concert et tu vas au suivant » -, mais plutôt dans une machine…
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